Nous sommes lundi, et c’est le jour de la Gazette de Disneyland Paris… ou plutôt du Parc Disneyland. Car comme nous vous le rapportons depuis un mois, l’essentiel de l’actualité estivale du complexe francilien se passe dans le parc historique.
L’actualité principale de ce nouveau numéro est bien entendu la grande réouverture de Space Mountain : Mission 2, ainsi que celle du Nautilus, après plus de six mois de fermeture. Mais au programme de cette Gazette, vous retrouverez également les diverses réhabilitations de sols aux Fantasia Gardens et à Adventureland, la réouverture du Carrousel de Lancelot après sa mise aux normes accessibilité, la nouvelle couleur des bassins d’ornementation de Fantasyland, la fermeture programmée d’It’s A Small World pour sa grande réhabilitation, et bien sur, notre page merchandising en fin d’article.
Et comme presque à chaque fois, nous débutons ce numéro par un point sur le chantier de remplacement des sols des Fantasia Gardens. Côté nord-est, celui-ci progresse toujours à un rythme régulier. L’une des zones dont le pavage a été achevé a même été rendue aux visiteurs, avec le recul des palissades.
De façon globale, c’est toute la partie basse des Fantasia Gardens qui devrait être achevée d’ici la fin de l’été.
Si en bas, le chantier progresse bien, il n’en est pas de même sur les parties hautes des Fantasia Gardens, où le sol naturel est encore visible. Vous pourrez même remarquer que du côté de l’accès Cast Members, l’ancien sol en dalle béton est toujours là, bien qu’en cours de destruction.
Enfin, sur le petit chantier situé côté sud-ouest des Fantasia Gardens, peu de changement à signaler. Le pavage devrait débuter rapidement maintenant que la zone a été nettoyée.
Rendons-nous à présent sur les lieux de ce qui fut durant un peu plus de six mois un véritable « palissadeland ». Après la zone de Videopolis, c’est au tour de la zone de Space Mountain d’être libérée de son imposant chantier. Mais avant de nous intéresser aux deux attractions du secteur, faisons un petit tour de la zone.
Quelques changements sont à noter de-ci de-là, notamment le cloisonnement complet des files d’attentes extérieures de Space Mountain : Mission 2, ce qui devrait limiter les tentatives de dépassement de certains visiteurs. Parmi les autres modifications, nous pouvons aussi constater l’apparition de projecteurs à LED pour l’éclairage des principaux éléments du secteur, dont le fameux canon Columbiad ou bien le célèbre submersible le Nautilus.
Mais le plus gros changement est visible sur la partie arrière de la zone, puisque l’ensemble des sols ont été refait entre la gare de Space Mountain et l’entrée de Discoveryland Theater. Et bien entendu, qui dit rénovation des sols dit pavage. Voilà qui nous offre un aperçu des futurs sols qui devraient couvrir à terme l’ensemble de Discoveryland. On pourra cependant regretter que cette opération ne se soit limitée qu’à cette partie de la zone et non à l’ensemble.
Après ce petit tour du dôme, nous voici à nouveau devant la vue principale de la zone. Comme vous aviez déjà pu le constater dans nos précédents numéros, les espaces extérieurs ont globalement été nettoyés et même refaits pour certains. C’est notamment le cas du canon Columbiad, qui outre la peinture, a vu le retour de son bruit si caractéristique, ainsi que sa vapeur à chaque lancement de nouveaux trains. Quant au recul du fût, et bien il est toujours hors-service, faute d’un temps suffisant pour le réparer.
Au niveau de l’entrée de l’attraction, l’enseigne a aussi eu droit à un petit coup de jeune, notamment avec la mise en place d’un éclairage à LED. Mais les deux plus gros changements se passent plus bas, avec d’une part, l’apparition d’une file d’attente Single Rider.
D’autre part, un changement sur les panneaux d’information de l’attraction fait apparaître la mention « SM » (Space Mountain) à la place de « DM » (Discovery Mountain). Que les plus nostalgiques se rassurent, seul les deux panneaux situés à l’entrée principale sont siglés « SM ». Tous les autres restent avec l’abréviation initiale « DM ».
Rentrons à l’intérieur de la file d’attente classique, dans la partie « Stellar Way » située dans le dôme de l’attraction. Ici aussi, les parois ont eu droit à un petit coup de peinture, et le rétro-éclairage des posters d’objets cosmiques a été remplacé par un système à LED. Certains posters ont même été ajoutés, afin de compléter et d’illuminer un peu plus cette partie de la file d’attente.
Un peu plus loin, après la réunification des files classiques et Fast Pass, vous pourrez constater que l’Electro de Velocitor a retrouvé toutes ses couleurs. Les escaliers ont aussi été mis aux normes accessibilité, avec la pose de clous podotactiles à chaque palier, et la mise en contraste de la dernière marche avant palier. De façon plus globale, l’ensemble des escaliers intérieurs et extérieurs de l’attraction ont eu droit à cette remise aux normes.
Enfin, comme pour le reste de la file d’attente, la partie relative aux salles d’exposition du Baltimore Gun Club a aussi été rafraîchie.
Intéressons-nous à présent à la grosse nouveauté de cette réhabilitation, la création d’une file single rider pour l’attraction. Celle-ci débute au niveau de l’entrée principale de l’attraction, sur la droite, et réutilise l’ancien accès de la file classique qui se fait à présent sur la gauche. Après avoir passé le pont, la file single rider contourne complètement le serpentin de la file classique, en longeant le lac du Nautilus, puis le canon Columbiad, avant de passer sous-celui-ci et de réutiliser un ancien accès backstage. La file empreinte ensuite un escalier qui longe la face cachée du canon, afin de rejoindre la terrasse de la gare. Juste avant la descente vers le quai, qui utilise l’escalier de service servant aussi d’escalier d’évacuation et de « chicken exit » aux visiteurs les moins téméraires, un cast member est là pour gérer le flux de visiteurs et éviter tout embouteillage sur cette partie où les circulations sont toujours multiples.
Si l’intention est plutôt bonne, à l’usage, cette file single rider souffre du même problème que celle de Crush’s Coaster, et se révèle assez inefficace en journée, d’autant plus lorsque Space Mountain propose des Fast Pass pour des horaires convenables. De plus, les plus observateurs constateront que cette file passe en pleine zone backstage, sans qu’un traitement n’eut été spécialement fait pour tenter de dissimuler une partie des éléments, allant de la chaudière du canon, à l’arrière façon hangar des bâtiments de Main Street USA. Et c’est sans compter sur le fait que la file passe juste au niveau de l’enceinte du canon. Amis lecteurs, pensez à prendre des bouchons à oreilles si vous tenez à conserver une bonne audition après une attente prolongée dans cette file.
Après les files d’attente, vous voici donc en gare. Comme l’ensemble des extérieurs, elle aussi a eu droit à un petit nettoyage et à une remise en couleurs de son toit, comme nous l’avions vu dans nos précédents numéros. À noter également que comme toutes les autres files, l’accès handicapé, situé à la sortie de la gare, a lui aussi été pourvu d’un écran présentant les consignes de sécurité de l’attraction.
Le principal changement que vous pourrez constaster en gare est l’ajout d’une série d’enceintes au dessus de chaque quai. Comme pour Rock ‘n’ Roller Coaster, ces nouvelles enceintes servent à diffuser le spiel de sécurité, qui était auparavant directement diffusé par les trains. Bien que permettant de fiabiliser les procédures de sécurité visiteurs (Les trains ne pouvant auparavant, en thérorie, pas embarquer de visiteurs si le spiel de sécurité n’était pas audible), cette modification a toutefois fait sauté le garde-fou qui assurait aux visiteurs de profiter de l’audio embarqué. Les premiers visiteurs présents ce samedi pour la réouverture en ont d’ailleurs fait l’amer expérience avec la totalité des trains sans audio lors des premières heures de réouverture.
Enfin, au niveau de la sortie de l’attraction et de la boutique Light Speed Photography, l’une des caisses a été mise aux normes accessibilité handicapé.
En ce qui concerne l’intérieur de l’attraction, ne vous attendez clairement pas à grand-chose. En dehors du remplacement des consoles de contrôle l’attraction et de la modernisation des matériels de projection des effets spéciaux, nous retrouvons le même Space Mountain : Mission 2, avec ses mêmes défauts qu’avant la réhabilitation : problème de sonorisation des trains, projections mal calibrées, vibrations, etc.
Néanmoins, la justification de ces 6 mois de fermetures se trouve dans les coulisses de l’attraction. En effet le ride a subi une véritable cure de jouvence afin de fiabiliser son exploitation et améliorer les conditions de sécurité, nous pouvons citer entre autre:
- Le remplacement complet des automates & circuits de contrôle du ride et de la catapulte par des systèmes dernière génération et utilisant du matériel « Standard »
- Le remplacement de la console de gestion située dans la tour de contrôle de l’attraction
- Le changement de l’ensemble des capteurs situés tout au long du circuit
- Le changement des systèmes de contrôle des freins et des moteurs
- L’ajout de lignes de vies dans les escaliers du canon et du lift B (celui de la super nova) afin d’améliorer les conditions de sécurité des Cast Members lorsqu’il faut évacuer les trains coincés dans ces sections.
Pour des changement visibles, il faudra certainement attendre 2017 et la seconde phase de la réhabilitation. Ainsi, du point de vue de l’expérience visiteur, la réhabilitation qui vient de s’achever est une opération blanche, voire plutôt grise pour les visiteurs ayant ridé l’attraction durant les premières heures de la réouverture samedi, puisque l’attraction était revenu en moins bon état, niveau show, que ce qui était proposé en janvier 2015.
Après la Montagne de l’Espace, passons aux profondeurs de l’océan avec les Mystères du Nautilus. En ce qui concerne l’extérieur, et notamment le bassin, rien à dire, le nettoyage de la zone, la remise en peinture du célèbre sous-marin, et la remise en état des effets de bouillonnement rendent la zone plus vivante et réaliste.
Mais en y regardant de plus près, si le bassin a bien été remis en état, il n’en est pas de même du bâtiment d’entrée du parcours scénique, toujours dans un état discutable malgré un nettoyage visible, mais simplement un nettoyage et non une rénovation.
À l’intérieur, les effets spéciaux ont été remis en route, des bouillonnements dans la salle des scaphandres, à la vapeur dans la salle des machines. Mais au niveau de spectacle principal, l’attaque de la pieuvre géante, le résultat est plutôt mitigé, avec un éclairage du salon du Nautilus très faible, limite dangereux pour les visiteurs, car les escaliers n’étaient presque pas visibles, et une pieuvre géante plutôt tremblante et déjà hors-service samedi après-midi, malgré le retour de ses yeux rouges et mouvants.
Ce week-end, Discoveryland n’était pas la seule partie du parc à se débarrasser de ses palissades. En effet, nous avons pu faire le même constat du côté de Fantasyland, où le Carrousel de Lancelot a rouvert ses portes après une réhabilitation d’un peu plus d’un mois. Parmi les petites nouveautés apportées par cette rénovation, vous noterez le changement de couleur des bordures de l’attraction, qui passent ainsi sur un bordeaux, ainsi que l’ajout d’une haie côté cour du Château.
Bien entendu, une partie des chevaux ont aussi été repeints, comme cela se fait périodiquement sur ce manège.
Mais le principal changement de cette réhabilitation concerne la mise en accessibilité totale du carrousel, avec la suppression de la marche induite par la monté sur le plateau du manège. Pour cela, il a fallu réaliser un rehaussement total de la zone de stockage des visiteurs et d’accès au plateau, avec la création de rampes d’accès à l’attraction. Le carrousel dispose donc à présent d’une vraie file d’attente pour handicapés, qui ne passent donc plus par les sorties.
Cette modification importante de l’architecture de la file d’attente a donc conduit au déplacement et remplacement de la console de contrôle de l’attraction.
Après le Carrousel de Lancelot, place au reste de Fantasyland. Dans notre dernier numéro, nous vous parlions de la remise en peinture du mur de la cascade de Dumbo. Et bien celui-ci n’a pas été le seul à recevoir de nouvelles couleurs, puisque ce sont l’ensemble des bassins de Fantasyland qui ont reçu un coup de peinture bleu clair, façon piscine. En photo, cela rend vraiment très bien. En vrai, il faudra que l’entretien se face très régulièrement pour éviter que le bleu ne devienne rapidement vert.
À noter toutefois que la partie des bassins situés au niveau du Pays des Contes de Fées n’a pas eu droit à ce traitement, et reste ainsi dans l’ancienne configuration façon étang.
Alors que Space Mountain rouvrait donc ce week-end, une autre attraction emblématique du Parc Disneyland s’apprêtait à partir en longue réhabilitation. Nous parlons bien sur d’It’s A Small World, qui fermait ses portes ce jour pour un peu plus de 5 mois de rénovation. Et le moins que l’on puisse dire en regardant la façade d’un peu plus près, c’est que l’attraction célébrant la paix universelle en avait bien besoin.
Au programme de cette réhabilitation, le ravalement intégral de la façade du bâtiment, avec la mise en place d’un nouveau code couleurs un peu plus foncé que qu’actuellement. Ces nouvelles couleurs sont d’ailleurs visibles depuis quelques mois à l’arrière du portail d’accès entre Fantasyland et Discoveryland, puisque celles-ci ont préalablement été testées pour juger de leur pertinence et de leur intégration au reste du land.
À l’intérieur, l’ensemble des poupées animatronics, ainsi que les éclairages et divers effets devraient aussi être remis entièrement en service. De plus, Disney évoque l’arrivée de certaines surprises. Doit-on donc s’attendre à une réhabilitation de type californien, qui a vu l’arrivée de personnages Disney au sein de l’attraction ? Seul l’avenir nous le dira. Rendez-vous donc à Noël 2015 pour avoir la réponse à cette question.
En attendant, nous vous proposerons de suivre le chantier, tout du moins l’extérieur. Et celui-ci avait même déjà commencé avant même la fermeture de l’attraction, avec la coupe des haies situées le long du bâtiment de l’horloge de l’attraction, et le retrait de l’ensemble des poupées de l’un des manèges de la scène finale.
Après Fantasyland, passons à Adventureland, où comme pour les Fantasia Gardens, la réhabilitation des sols se poursuit le long du chemin entre la zone orientale et Pirates of the Caribbean. Vous pourrez d’ailleurs constater que les nouvelles bordures des chemins, aux pierres polies, ont déjà été posées.
Mais la rénovation des sols de cette zone est aussi l’occasion d’une remise en état surprise du Café de la Brousse. Il n’y a plus qu’a espérer que cette réhabilitation soit du même niveau que celle de Cool Post, qui avait eu lieu l’année dernière.
Enfin, toujours à Adventureland, la rénovation du pont suspendu d’Adventure Isle touche bientôt à sa fin. En effet, comme vous pouvez le constater, les planches du tablier du pont ont toutes été reposées, ainsi que les rambardes en cordages.
Il est temps d’ouvrir notre page consacrée au merchandising Disney. Et nous pouvons enfin dire que Disneyland Paris renoue avec le merchandising spécifique à chaque boutique.
En effet il est apparu le mois dernier au Disneyland Hotel une collection spécifique qui se place sur un segment luxe. Vous retrouvez donc les traditionnels porte-clefs, tee-shirt ainsi qu’une tasse et une lanière, sans oublier le fameux parfum d’ambiance. Bref, avec ces articles vous vous sentirez au Disneyland Hotel sans quitter votre salon !
Outre les produits Disneyland Hotel, vous pouvez trouver à La Girafe Curieuse des articles correspondant à l’univers d’Aladdin. Ces articles ne sont présents nul part ailleurs.
Pour finir, les peluches sont à l’honneur en ce mois de juillet avec l’arrivée de nouveaux doudous: le Chapelier Toqué, le Lapin Blanc, Pégase et enfin Volt sont disponibles pour compléter vos collections.
C’est sur ces peluches mignonnes que s’achève cette Gazette. Pour le prochain numéro de la Gazette, rendez-vous dans trois semaines !
Pour vous faire patienter d’ici là, vous pourrez prochainement découvrir notre compte rendu de la conférence actionnaires relative au 20 ans de Space Mountain à Paris.