Nous sommes jeudi, et voici la suite de votre Gazette de Disneyland Paris. Après une première partie entièrement consacrée au Parc Disneyland, passons sans plus tarder au programme de ce second volet du numéro de la semaine. Nous aborderons notamment les dernières nouveautés aux Walt Disney Studios, dont l’arrivée très prochaine de Mickey et le Magicien, mais aussi et surtout la réouverture de Rockn’n’Roller Coaster. Mais notre voyage nous conduira également à l’Hotel Cheyenne, où la première partie de la rénovation de l’établissement vient de s’achever, ainsi qu’au Newport Bay Club, dont la mue touche à sa fin. Nous irons ensuite faire un petit tour du côté du Centre Urbain du Val d’Europe, afin de faire le point sur les travaux du centre commercial, et l’arrivée d’un nouveau programme immobilier, avant de partir de l’autre côté de l’autoroute A4 pour retrouver le chantier des Villages Nature. Enfin, nous achèverons la seconde partie de cette Gazette par un petit point merchandising.
Commençons donc par les Walt Disney Studios, et plus précisément Studio 1, où un certain nombre d’affiches promotionnelles ont été remplacées. Côté Cinémagique, nous retrouvons donc les posters des deux prochaines productions live maison, à savoir Peter et Elliott le Dragon, et Docteur Strange de Marvel Studios. Sur la face principale donnant sur Hollywood Boulvard, Zootopie laisse sa place à une immense affiche sur Le Monde de Dory.
De l’autre côté à l’Animagique Theater, les travaux touchent à leur fin. La nouvelle enseigne de la salle est enfin posée sur la façade du bâtiment, tandis qu’au pied devant l’entrée principale, le panneau indiquant les prochains horaires du spectacle Mickey et le Magicien a été mis en place, avec l’affiche du nouveau show.
La grande première est prévue ce samedi 2 juillet, tandis que la première avant-première officielle, réservée aux Passeports Annuels Dreams, se déroulera demain soir à 17h15. En attendant notre retour sur cette nouveauté en début de semaine prochaine, nous partageons avec vous un dernier concept art des costumes des danseurs qui seront présents sur les tableaux de la Belle et la Bête, et d’Aladdin.
Nous nous dirigeons à présent à l’autre bout des Walt Disney Studios, où après trois mois et demi de rénovation technique, Rock’n’Roller Coaster avec Aérosmith rouvrait mi-juin. Commençons par l’extérieur du bâtiment, où la file d’attente a été nettoyée; le violet a retrouvé un peu de sa couleur d’origine. Nous pouvons faire ce constat de remise en peinture de la bande violette pour toute la partie du bâtiment accessible des visiteurs… même si la remise en peinture de la partie située en dehors de la file d’attente s’est produite quelques jours après la réouverture de l’attraction, retard causé par la mauvaise météo du début juin oblige.
Dans la file d’attente intérieure, vous pourrez également noter une remise en peinture des murs, un nettoyage général de l’ensemble des sols et des accessoires de décoration présents dans les vitrines, ainsi qu’un remplacement des éclairages défaillants. Jusqu’ ici, tout va bien donc; la réhabilitation semble avoir été bénéfique, tout du moins sur la file d’attente. Il est cependant dommage d’attendre une telle fermeture pour effectuer un travail qui relève plus de la maintenance quotidienne, ou au pire hebdomadaire, que de l’exceptionnelle.
Arrivé en zone d’embarquement, pas de gros changement à noter, si ce n’est là aussi la remise en état de l’ensemble du show lumineux en gare. De façon globale, cette réhabilitation aura été très bénéfique du côté des peintures et des lumières, que ce soit dans la file d’attente ou dans le bâtiment même de l’attraction.
Ce sera malheureusement les seuls points positifs à noter, car le reste de la réhabilitation laisse un arrière-goût d’amertume en bouche, à l’image de la réhabilitation de Space Mountain l’année dernière. Commençons par la nouveauté, à savoir le système de launch de l’attraction (la catapulte magnétique) qui a été remplacé durant cette réhabilitation. Outre la mauvaise fiabilité du matériel (nous vous laissons juger par vous-même en regardant le nombre de pannes sur l’attraction depuis sa réouverture), le nouveau catapultage est nettement plus mou que précédemment. Nous avons désormais une accélération progressive (qui fait qu’on arrive donc un peu plus vite dans le Sea Serpent qu’avant), mais du coup nous perdons l’effet de départ fulgurant que nous avions auparavant, qui fait le véritable sel de l’attraction, puisque le reste du parcours est par lui-même assez quelconque.
Mais ce changement pourrait être mis de côté, s’il n’était pas gâché par des trains dont l’audio embarqué reste encore et toujours défaillante, même après réhabilitation. L’audio, c’est pourtant le b.a.-ba d’une montagne russe comme Rock’n’Roller Coaster AVEC AEROSMITH. Or, si vous ne pouvez entendre le célèbre groupe californien, ou si vous l’entendez mal, vous ne vivez que la moitié de l’expérience proposée par l’attraction. À quand une remise en question de la maintenance de l’audio embarquée sur l’ensemble du resort ? Parce qu’après Space Mountain, cela commence à faire beaucoup.
Après ce petit coup de gueule, nous allons radicalement changer d’air, pour cette fois un petit coup de cœur. À cet effet, nous quittons donc les parcs, pour rejoindre l’Hotel Cheyenne. Nous commençons par le bâtiment abritant les bureaux de l’hôtel, ainsi que la bagagerie. Après quelques semaines, les travaux de rénovation de la toiture de cette partie du bâtiment sont achevés.
Juste en face, il n’en est pas de même, car ce sont désormais les bâtiments Wyatt Earp (18), Annie Oakley (16) et Cochise (12), qui sont entrés en réhabilitation intense, afin de recevoir leur nouvelle thématisation interne, à savoir celle consacrée à Western Woody, de la franchise Toy Story. La ligne de palissade s’est donc déplacée, mais restera présente au Cheyenne au moins jusqu’à l’année prochaine.
Mais la fermeture des bâtiments 12, 16, et 18 s’accompagne d’une bonne nouvelle, la réouverture des blocs Sundance (10), Running Bear (11) et Doc Holliday (15). A l’extérieur, peu de changements visibles. En effet, les menuiseries extérieures et le bardage des différents bâtiments du Cheyenne avaient déjà été refaits il y a quelques années, et ces éléments avaient plutôt bien vieilli. Sur l’extérieur, c’est donc essentiellement les toitures et les boiseries des allées couvertes qui ont eu droit à une bonne rénovation. Les jardins ne sont pas en reste, et sont ainsi revenu plus beaux qu’auparavant.
C’est donc à l’intérieur que les plus gros changements se sont opérés. L’ancienne thématisation a ainsi fait place à un peu plus d’esprit Disney, comme cela s’est fait pour la rénovation du Santa Fe, du Sequoia Lodge, ou plus récemment du Newport Bay Club. Le ton est donné dès les parties communes, avec des moquettes et des tapisseries à la gloire de Western Woody et de ses amis. L’accès aux chambres a aussi été modernisé, avec l’installation du nouveau système de contrôle d’ouverture des portes, analogue à celui mis en place au Newport Bay Club.
Même changement à l’intérieur des chambres, puisque l’on retrouve là aussi la même atmosphère Western Woody, notamment au niveau de la frise murale en limite du plafond, ainsi qu’au niveau des appliques des luminaires. Les célèbres lampes en botte de cow-boy, marque de fabrique de l’hôtel depuis sa création, restent en place, mais ont elles aussi été remises au goût du jour. Enfin, le plus grand changement reste certainement la suppression des lits superposés. Ceux-ci sont remplacés par un canapé se transformant en lit double gigogne, tant et si bien que les chambres peuvent plus facilement être configurées pour 2, 3, ou 4 personnes. La rénovation de l’Hotel Cheyenne s’inscrit donc pleinement dans celle de son voisin tout proche, le Santa Fe, afin de rendre l’hôtel plus accessible aux enfants en intégrant une thématique Disney qui ne dénature pas trop l’esprit d’origine de l’hôtel.
Passons à présent au Newport Bay Club, où la fin de la rénovation est ici très proche. Commençons tout d’abord par faire un point sur la réhabilitation du phare de l’hôtel. Ici, pas trop d’avancée depuis notre dernier point, si ce n’est le remplacement des tuiles. Il faut dire aussi que le temps de ces dernières semaines n’a pas été des plus cléments.
Autre phare, mais cette fois à l’entrée véhicule de l’hôtel. Ici, les travaux sont achevés depuis la semaine dernière. La rénovation est donc entièrement achevée en ce qui concerne tous les petits bâtiments annexes du parking de l’établissement hôtelier.
Au niveau de la future Bay Boutique, nouveau point de vente de l’hôtel situé en face la réception, les choses ont bien avancé. Si les installations de chantier sont toujours présentes dehors, à l’intérieur, une partie des palissades est enfin tombée, nous révélant ainsi pour partie le style de la future entrée de la boutique.
Enfin, faisons un dernier point sur la rénovation du Centre de Conventions de l’hôtel. Tout comme pour le phare, l’évolution extérieure du chantier n’est pas très flagrante ces derniers semaines, la faute sans doute au mauvais temps là aussi.
Après les hôtels, éloignons-nous un peu de l’agitation de Disneyland Paris pour gagner le Centre Urbain du Val d’Europe, et plus précisément son centre commercial. Ici, la météo ne semble pas avoir eu d’impact sur l’avancée du chantier, qui progresse toujours à bon rythme. Le style architecturale qu’aura la façade donnant sur le Cours du Danube commence à bien se deviner, et à l’intérieur, les volumes des différentes cellules commerciales sont enfin bien identifiables, notamment le volume de celle qui sera occupée par la célèbre marque irlandaise Primark.
Mais l’avancée la plus spectaculaire, elle se déroule sur le toit du bâtiment, et plus précisément au niveau de la grande verrière qui recouvrira la nouvelle place centrale du centre commercial. Ainsi, après la fin de construction de la charpente métallique, ce sont les premiers carreaux de verre de la structure qui commencent à être posés. Et au rythme actuel de mise en place de ces éléments, l’ensemble de la verrière devrait être achevée dans le courant du mois de juillet.
Le week-end dernier a été lancé un nouveau programme immobilier sur la ZAC des Studios et des Congrès. Après le Charleston, le Swing, le Madison, la Marnière, le Majestic et le Carré 30, c’est une nouvelle danse qui est à l’honneur avec le Foxtrot, du promoteur Axone Promotion. Toujours dans le style art-déco qui caractérise ce nouveau quartier du centre urbain du Val d’Europe, cette résidence prendra place le long de l’avenue Hergé, dans la prolongation du Charleston.
Prenons encore un peu de distance avec le cœur de Disneyland Paris, afin de rejoindre le chantier des Villages Nature, la grande nouveauté du resort pour l’année 2017. Malgré une année complète de retard sur le calendrier initial (le complexe de villégiature aurait du ouvrir il y a quelques semaines normalement), les travaux se poursuivent bon gré mal gré. L’évolution la plus significative se situe du côté du futur complexe aquatique, dont la structure et la forme sont enfin pleinement identifiables.
Du côté des tarifs d’accès aux Villages Nature (hors résidence), comptez 50€ la journée, et 25€ l’après-midi afin de pouvoir profiter des différentes activités du complexe (dont le complexe aquatique). Pour ceux désirant passer un véritable séjour, comptez environ 200€ / jour / personne. Bien entendu, ce tarif n’inclut pas les repas.
Nous restons dans le domaine des achats-ventes, mais du côté merchandising. Ce mois-ci, pas de Gazette du Merchandising, les nouveautés étant peu nombreuses en boutique à l’approche des soldes qui viennent de débuter. Pour commencer cette page merchandising, nous allons parler d’une nouvelle gamme de bijoux, de la créatrice parisienne Servane Gaxotte. Il s’agit de petites poupées à l’effigie de Mickey et Minnie… au prix loin d’être mini.
Avec l’approche des événements sportifs estivaux, Disneyland Paris propose une nouvelle ligne de hauts de sport (Marvel, T-Shirt, et Sweet-Shirt) pour ces messieurs, dont la star n’est autre que Grincheux.
Enfin, pour rester dans le domaine sportif, Disneyland Paris surfe également sur la vague de l’Euro de Football, avec toute une collection pour enfants mettant en scène Mickey et ses amis dans diverses compétitions sportives, dont le célèbre ballon rond.
C’est ici que se conclut donc cette seconde partie de ce numéro de la Gazette. A bientôt.