Les 3, 5, et 7 novembre dernier, Disneyland Paris et les équipes du Disney Village organisaient les traditionnels Feux Magiques de Disney, ou Disney’s Magical Fireworks and Bonfire en anglais. En effet, comme tous les ans à cette période, nos amis britanniques célèbrent l’une de leur fête nationale, The Guy Fawkes Night, en l’honneur de la conspiration avortée des poudres, qui prévoyait de faire exploser le parlement britannique la nuit du 5 novembre 1605. À cette occasion, il est donc de tradition de tirer un feu d’artifice, et de dresser un grand bûcher, symbole des poudres qui explosent. Nous revenons donc pour vous sur le spectacle proposé à l’occasion de cette année 2016.
Depuis quelques années, Mickey Mouse, qui fut un temps le maître de cérémonie de cet événement (d’où l’ancien nom des Feux Magiques de Mickey) ne fait plus partie de cette célébration. Même constat donc cette année, où l’on retrouve un feu d’artifice sans fioriture disneyenne, faisant la part belle à l’Angleterre.
Petite nouveauté de cette édition, l’arrivée d’une grosse boule sur le lac, servant à diverses projections tout au long du spectacle. Idée intéressante de base, mais dans la mise en pratique, seuls les spectateurs situés entre le Sequoia Lodge et le Newport Bay Club pouvaient apprécier son utilité.
Autre nouveauté, la présence d’un pré-show, 5 minutes avant le début officiel des shows, permettant de mettre en avant justement le travail de projection sur la boule, mais aussi les différents effets de projecteurs et de lasers, le tout sur une musique électro très très répétitive. Une bonne initiative, mais qui mériterait d’être un peu plus travaillée pour les prochaines années.
C’est à 20h30 précises que débute le spectacle pyrotechnique. Le premier tableau permet de rentrer progressivement dans le spectacle, en mettant en avant une Angleterre sauvage, où les chevaux se baladent en liberté et où les pâturages sont nombreux. Mais également une Angleterre historique, avec ses nombreux châteaux et sites archéologiques, comme Stonehenge.
Le second tableau nous présente l’Angleterre actuelle, moderne et technologique. Les feux montent alors un peu plus en intensité, afin de marquer ce passage du passé vers l’avenir.
Mais l’Angleterre, c’est aussi et avant tout sa célèbre monarchie. Nous n’échappons donc pas au tableau mettant en avant la célèbre « Queen », et notamment les fameux bijoux de la couronne d’Angleterre, le tout dans une ambiance très pourpre et colorée, à l’image de la Reine.
Le quatrième tableau reste sur ce sentiment patriotique, en mettant en avant l’Union Jack, le célèbre tableau du Royaume-Uni, symbole de la fusion des royaumes d’Angleterre, du Pays de Galles, d’Écosse, et d’Irlande. Le rythme des feux d’artifice ralentit, le ton se voulant plus solennel.
Le tableau suivant poursuit cette solennité en nous rappelant que la Grande-Bretagne est une île balayée par la mer et l’océan.
Moment traditionnel de la Guy Fawkes Night : l’allumage du grand brasier. Mais ici, point de véritable bûcher, les projections sur la boule, la pyrotechnie et les lance-flammes installés sur le lac servent à reproduire cet effet.
Après les coups de canon, c’est la révolte qui gronde, et un nouveau tableau vient illustrer cet aspect révolutionnaire du peuple britannique, premier pays à adopter une monarchie constitutionnelle.
Le souverain du royaume n’est plus le maître de ses sujets. Et de la révolte, la Justice voit le jour, à travers un tableau la mettant en avant avec son célèbre balancier à deux plateaux.
Enfin, le dernier tableau permet de revenir à quelque chose de plus joyeux, en transformant le lac en grande piste de danse, la boule de projection devenant boule à facettes géante, afin de symboliser le côté festif et parfois insouciant de l’Angleterre, et plus particulièrement de la jeunesse londonienne.
Quel bilan tirer donc cette édition 2016 des Feux Magiques de Disney ? Un premier constat s’impose, le spectacle est clairement plus court que l’année dernière (une dizaine de minutes en moins). De plus, on notera aussi la quasi-disparition des effets de lasers. Mais en contrepartie, nous avons eu cette année plus de flammes et de feux d’artifice que les années précédentes, et une projection sur boule a fait son apparition, malgré les défauts qu’on peut lui trouver comme cela a été évoqué en début d’article.
De façon générale, nous avons un spectacle qui gagne un peu plus en cohérence, avec des tableaux bien marqués. Là où cela pêche, c’est du côté musical, où l’on retrouve globalement tout du long une musique électro très, voire trop présente. Le résultat proposé est cependant très bien, et largement au-dessus de ce qu’étaient devenus les « Bonfire », il y a 5 ans.
Pour vous faire votre avis sur le spectacle, n’hésitez pas à regarder notre vidéo de la représentation du 3 novembre dernier. Rendez-vous l’année prochaine pour l’édition 2017 des Feux Magiques de Disney.