En cette Année de la Nouvelle Génération, une séance photo un peu spéciale a été organisée à Disneyland Paris. C’est l’actrice et mannequin Lou Doillon (fille du réalisateur Jacques Doillon et de l’actrice Jane Birkin) qui a accepté la mission spéciale qui lui a été confiée: Réunir en 20 clichés toutes les générations de visiteurs autour de l’univers Disney. Des grands parents aux petits enfants, tous ont en commun cette affection spéciale et cet émerveillement pour Disney, son monde magique et ses personnages. Lou Doillon a donc sillonné les allées de Disneyland Paris armée de plusieurs appareils photo dont deux Lomos (appareil permettant d’obtenir une image au traitement des couleurs unique et dont le bord des photos est plus sombre que le centre) à la recherches des clichés qui allaient représenter au mieux l’émerveillement de tous les publics, toutes générations confondues à Disneyland Paris.
Voici six clichés provenant de cette série:






Retrouvez toutes ces photographies et l’intégralité de cette série dans l’exposition qui se tiendra du 27 Mai au 27 Juin 2010, Galerie W à Paris
Pour en savoir un peu plus sur ce projet, je laisse la parole à Lou Doillon à travers une série de trois questions / réponses entrecoupées d’images « Making of »:
Comment avez-vous appréhendé cette nouvelle expérience ?
Il fallait que j’accepte le fait que ce soit une première fois et que je puisse m’appuyer sur des choses que je maîtrisais un peu moi-même. J’ai l’habitude de shooter aux Lomos qui sont de vieux appareils. Il y a un certain danger avec car on ne sait jamais quel sera le résultat et on ne peut pas appréhender les chromies qui partent dans tous les sens. En même temps, il y avait cette idée du format carré. Je dessine énormément, je peins et c’est la seule chose qui pouvait être un peu similaire pour moi. Je savais que le format allait être important et qu’ensuite on allait pouvoir jouer avec les couleurs. J’aime ce qui relève du passé, comme dans un rêve. J’aime moins la réalité. Tout ce qui est numérique m’angoisse. Je préfère que les choses aient une patine et qu’il y ait un aspect onirique. Avec Disneyland, j’avais l’impression que ça pouvait vraiment marcher de cette façon parce que finalement c’est comme un rêve, les gens viennent ici pour rêver pendant 24 heures et n’avoir plus aucun repère de la vie ordinaire. Je n’avais pas envie que l’on fasse de la mise en scène, c’est un parti pris même si on aurait pu faire de très jolies choses posées, la majorité s’est passée naturellement et c’était plutôt mieux comme ça ».
En quoi Disneyland est intergénérationnel à vos yeux ?
Disneyland est intergénérationnel en étant absolument gravé dans notre enfance. . J’ai des souvenirs d’absolument tous les personnages. On ressent quelque chose quand on les croise. Je crois que chaque personne a vécu et entretient un rapport presque personnel avec eux. C’est absolument incroyable que Disney ait réussit à marquer à ce point là tant de générations, tous pays confondus. Même en tant qu’adulte. Tout de suite, un souvenir de l’enfance ressurgit. Devenir maman c’est retomber dedans. L’expérience se prolonge pour ma mère avec ses petits enfants. Tous les 20 ans quoi qu’il arrive, on retombe dans un cycle Disney. C’est drôle de voir en plus ce qui marche quoi qu’il arrive. J’ai adoré en regardant la parade, l’instant où les Méchants arrivaient et tu voyais la tête des enfants être fascinés par Cruella et les autres. Il y a un mélange très agréable d’appréhension et de désir de se rapprocher. C’était très agréable de voir autant d’émerveillement. J’ai pris tout le plaisir que les gens ressentent quand ils viennent ici.
Ce qui vous a le plus marqué dans cette aventure ?
Ce qui m’a marqué avec toutes ces générations c’est la magie que je voyais dans leurs yeux. J’ai rarement reçu ou volé tant d’amour, pas pour moi personnellement mais dans tout ce qui se passait autour. Je me suis dit que ce devait être magnifique d’être Mickey ou un autre personnage car tout le monde vous dévisage avec tellement d’amour. Quand tu vois d’un coup une grand-mère se jeter dans les bras de Dingo, tu te dis qu’il y a une réelle passion, autant que pour son petit-fils avec un vrai élan d’amour… Les gens ont un rapport privé avec ce qui est connu et c’est ce paradoxe qui est fantastique. On a beau avoir des piercings, des tatouages ou n’importe quelle vie, Mickey passe et tout le monde a la même tête. C’est drôle de voir qu’il y a autant de passion. On a envie de leurs sourires, de leurs expressions. C’est magnifique et surréaliste à la fois.
Pour finir, je vous propose la vidéo « Making of » officielle réalisée pendant cette séance photo exce
Pour finir, je vous propose la vidéo « Making of » officielle réalisée pendant cette séance photo exceptionnelle:
« United Generations » by Lou Doillon. Une exposition à découvrir à la Galerie W du 27 mai au 27 juin 2010
44 rue Lepic – Paris 18e – ouvert 7 jours sur 7, de 10h30 à 20h00