Pour la suite de nos aventures à la découverte de Walt Disney World, aujourd’hui nous vous proposons de visiter sans doute l’un des plus dépaysants des parcs Disney : Disney’s Animal Kingdom, un parc unique à travers les resorts Disney qui a pour thème la nature et les animaux. Ouvert le 22 avril 1998, comme une réponse au succès grandissant des parcs zoologiques en Floride et aux Etats-Unis, Animal Kingdom a un très grand pouvoir attractif qui plaira à tous, qu’on soit fan Disney ou non. En effet, contrairement au Magic Kingdom et aux Disney’s Hollywood Studios qui ont des codes Disney visibles indéniables, on pourrait vite oublier dans une grande partie d’Animal Kingdom qu’on est dans un parc Disney, tant la thématisation est plus axée sur la faune, la flore et le réalisme que sur le rêve, la fantaisie et la magie. Et ce réalisme bluffant pourrait séduire quelques récalcitrants aux parcs Disney à venir y faire un petit tour. Suivez-nous dans ce voyage exotique et fabuleux !
La première impression qu’on a en entrant dans le parc c’est qu’il y a beaucoup de végétation, limite on ne voit que ça, et tenez-vous le pour acquis, cette première impression donne le ton de la journée !
La visite du parc commence invariablement avec l’Oasis, juste après le guichet d’entrée, pendant de Main Street U.S.A. au Magic Kingdom, que l’on peut contourner ou traverser pour entrer véritablement dans le parc. A gauche de l’Oasis on peut se rendre au Rainforest Cafe (où l’on peut entrer de l’intérieur ou de l’extérieur du parc). Avec The Oasis Exhibits, venez découvrir un havre de paix de la faune exotique, où l’on peut croiser des spatules d’Afrique, des ibis, des aras et d’autres perroquets, ou encore des iguanes, des fourmiliers géants, dans la reconstitution d’une oasis tropicale faite de chutes d’eau et de ruisseaux sinueux.
Au delà de l’Oasis on découvre, trônant tel un château végétal au milieu de Discovery Island, l’imposant Tree of Life le symbole d’Animal Kingdom, un arbre gigantesque de 44 mètres de haut appartenant à l’espèce imaginaire des Disneyodendron. Sa spécificité est d’avoir pas moins de 325 espèces d’animaux sculptés sur son tronc. Si vous avez le temps pendant la visite du parc, n’hésitez pas à l’observer sous toutes ses coutures et tenter de reconnaitre le plus d’animaux possible ! Ou juste pour faire de belles photos, parce que c’est l’un des plus beaux points photos du site.
Ce magnifique spécimen de Disneyodendron n’a pas fini de vous surprendre, en effet il abrite une véritable salle de cinéma 3D avec l’attraction It’s Tough to be a Bug ! tirée du film d’animation Pixar 1001 pattes. Il s’agit d’un film en 4D de 8 minutes nous mettant à la place d’un insecte pour nous faire prendre conscience combien il peut être difficile d’être un insecte et qu’il ne faut plus les traiter comme des nuisibles. C’est un petit film familial sympathique et rigolo qui pourrait toutefois donner quelques sueurs froides aux plus arachnophobes d’entre vous.
Le reste de Discovery Island est surtout constitué de boutiques et de lieux de restaurations et compose le Safari Village. Les boutiques sont un autre moyen de voyager, on peut y retrouver tout un tas de souvenirs provenant de divers pays à travers le monde, de Bali, du Népal, de Java ou encore du Mexique.
Entre le Safari Village et le Tree of life, on retrouve Discovery Island Trails, un petit circuit qui permet de mieux apprécier les sculptures de l’arbre majestueux et de découvrir la vie de la faune et la flore exotique au détour d’un paysage luxuriant où vous pourrez croiser tantôt des loutres, tantôt des grues royales, ou bien des tortues des Galapagos, ou encore des flamands roses et tant d’autres espèces. Un joli tour qui vous donnera un petit avant-goût du safari et autres promenades qui vous attendent dans les autres parties du parc !
En parlant de ça, et si on allait faire un petit tour en Afrique ?
Lorsqu’on se promène dans la partie africaine du parc, le climat, la végétation, et la thématisation aidant, on pourrait véritablement se croire en Afrique.
En effet on est frappé par le réalisme des décors, on est dans un petit village de pêcheurs nommé Harambe, qui signifie « travailler ensemble » en swahili et que l’on pourrait typiquement retrouvé en Afrique de l’est. Et cette volonté de réalisme change des autres parcs comme le Magic Kingdom ou les Studios qui tout en gardant des codes architecturaux connus, ajoutent toujours un peu de fantaisie.
Mais maintenant direction le Kilimanjaro Safari, au bout d’Harambe, pour une plus grande impression d’être au cœur de la savane !
Le safari se fait à bord de jeep conduite par un guide qui nous présente en même temps les divers animaux de la réserve ; les jeeps peuvent transporter jusqu’à 32 passagers pour un tour d’une quarantaine de minutes. A travers une réserve de près de 44 hectares on peut rencontrer un peu plus de 30 espèces différentes, parmi lesquelles des éléphants, des gazelles, des gnous, des lions et des guépards, des phacochères, des girafes, des hippopotames mais aussi des rhinocéros blancs, des babouins, des autruches ou encore des flamands roses.
Un petit conseil en passant, commencez votre journée à Animal Kingdom par ce safari, en effet les animaux aiment bien sortir et se montrer à la fraiche, enfin si on peut le dire comme ça, parce que aux moments les plus chauds de l’année il peut déjà faire 25°c le matin, mais au plus chaud de la journée vous risquez de ne pas beaucoup voir les animaux qui cherchent le plus possible l’ombre et la fraicheur.
A la suite de cette petite balade en jeep, on peut continuer ce voyage au cœur de l’Afrique avec le Pangani Forest Trail. Cette fois l’attraction se fait à pieds à travers la jungle africaine pour partir à la recherche des gorilles et autres animaux, tels que les suricates, les colobes noir et blancs et autres petits singes, des grues, et une variété impressionnante d’oiseaux exotiques aux couleurs chatoyantes en libertés. Si vous êtes fan de photos préparez bien vos batteries et vos cartes mémoires, car vous risquez d’y passer facilement des heures.
Si toutes ces balades vous ont ouvert l’appétit, vous trouverez votre bonheur au village Harambe, où vous pourrez trouver un buffet à volonté au Tusker House Restaurant. D’ailleurs si vous aimez les repas avec personnages, laissez-vous tenter par le Donald’s Safari Breakfast and Lunch at Tusket House Restaurant. Si vous cherchez plus des lieux de restauration rapide, il y a aussi du choix avec le Dawa Bar, le Kusafiri Coffee Shop & Bakery le Harambe Fruit Market ou le Tamu Tamu Refreshments.
Avant de changer de continent, allons faire un petit tour au Rafiki’s Planet Watch où se trouve en fait la nurserie animale, mais également la clinique et une exposition Habitat Habit sur la préservation des espèces et les bons usages à avoir en matière d’écologie dans nos maisons afin d’apprendre à cohabiter en harmonie avec les animaux. Pour se rendre au Rafiki’s Planet Watch il faut prendre le Wildlife Express Train, un train à vapeur qui vous emmènera à destination en 7 minutes seulement, vous permettant ainsi de découvrir les coulisses du parc. Dans le bâtiment principal avec le Conservations Station vous pourrez en apprendre plus sur comment sont nourris les animaux, comment ils sont ici soignés, les recherches faites sur les animaux, ou bien voir les naissances du parc à la nurserie si vous avez un peu de chance. Vous pourrez également toucher les animaux dans la zone Affection Section, et en profiter pour caresser des animaux comme des chèvres, moutons, ânes, ou bien des lamas.
La suite de notre visite nous emmène en Asie, dans une reconstitution d’un village népalais, Anandapur, situé au pied de l’Himalaya. A l’entrée du village se trouve un petit spectacle, Flights of Wonder, qui met en scène dans un théâtre en plein air des dresseurs et leurs drôles d’oiseaux. Si le dressage de faucons, chouettes, perroquets ou autres oiseaux est toujours intéressant à regarder, le spectacle est surtout porté sur l’humour, et une mauvaise compréhension de l’anglais pourrait gâcher l’appréciation du show.
Ensuite on retrouve le pendant asiatique au Pangani Forest Trail, le Maharajah Jungle Trek, soit un parcours pédestre à travers les ruines d’un ancien palais où la nature après des siècles a fini par reprendre ses droits. On peut y admirer des varans de Komodo, des chauves-souris géantes, des primates, des antilopes cervicapres, une cinquantaine d’espèces d’oiseaux différentes , tous plus beaux les uns que les autres, et bien sûr de magnifiques tigres.
L’impression de réalisme est accentuée par la richesse des détails et la fidélité des ruines ainsi que par la végétation luxuriante. C’est assez impressionnant et l’on pourrait vite se croire perdu au cœur de la jungle indienne ; pour peu on s’attendrait presque à voir apparaitre les héros du Livre de la Jungle.
Pour une petite pause repas, vous retrouverez le restaurant et le fast food Yak & Yeti, ce dernier propose un service au comptoir original et malgré son statut de restaurant rapide, offre une gamme de plats aux couleurs locales :
Le reste de la partie asiatique comprend deux attractions, les plus connues du parc. Tout d’abord Kali River Rapids. Les visiteurs peuvent embarquer à bord de bouées, 12 par 12, sur la rivière appelée Chakrannadi River, littéralement « la rivière qui coule en cercle » pour un parcours de 3mn30. Un parcours qui n’a d’ailleurs rien de tranquille, puisqu’on traverse des rapides, et des chutes d’eau qui risquent quelque peu de vous mouiller. Peu, le mot est faible, les plus malchanceux du groupe risquent de se faire submerger par la rivière avec la vague créée par la chute, et sortir de l’attraction trempés jusqu’aux os ! Mais rassurez-vous si vous avez été relativement épargnés après la descente finale, vous pourriez également vous faire mouiller à la fin du voyage par les autres visiteurs qui ont à leur disposition à la sortie de l’attraction des lances pour viser les passagers sans défense assis dans les bouées.
Expedition Everest – Legend of the Forbidden Mountain est une montagne russe haute de 61 mètres dominant ainsi le parc et dépassant le Tree of Life.
Le but de l’attraction est simple, on s’aventure à bord d’un train pour explorer la montagne interdite et se rendre sur le Mont Everest. Mais la montagne est un lieu sacré, et protégé par le mythique Yéti qui n’est pas juste une légende comme on va l’apprendre à nos dépends, ce qui risque de perturber un soupçon notre voyage…
On est ainsi partis pour un tour de 2 minutes 50 fait de montées, de descentes et de virages serrés à toute vitesse et le parcours se termine avec une chute vertigineuse pour échapper au Yéti en colère de 26 mètres de haut ! Mais malgré le caractère impressionnant de l’attraction, celle-ci est accessible aux plus jeunes à partir du moment où ils mesurent au moins 1,13 mètres. Pour peu que l’on aime les attractions à sensation, Expedition Everest est très agréable à faire, et son parcours un peu atypique au regard des autres montagnes russes Disney, et la richesse de ses décors en fait très certainement l’une des attractions qui marque le plus lors d’un séjour à Walt Disney World.
Après ces deux attractions renversantes, quoi de mieux qu’un spectacle pour se remettre de ses émotions ? Placé entre l’Asie et DinoLand USA on trouve un théâtre appelé Theater in the Wild où se joue depuis 2007 Finding Nemo – The Musical une comédie musicale de 40 minutes qui comme son nom l’indique est tirée du film Disney•Pixar Le Monde de Nemo. Le film n’étant composé que de musiques, il a été demandé à Robert Lopez et sa femme Kristen Anderson-Lopez, qui travaillent actuellement sur le film d’animation La Reine des Neiges, d’en écrire les chansons pour adapter le film en comédie musicale. Le tout est savamment mis en scène avec des marionnettes et digne d’un musical de Broadway !
A la sortie du spectacle on pénètre réellement dans la partie du parc dédiée aux animaux disparus, les Dinosaures. Une partie de ce land est constituée d’une fête foraine typique des années 50 appelée Chester & Hester’s Dino-Rama, elle est composée de trois attractions. Tout d’abord il y a Primeval Whirl une montagne russe à double circuit, l’attraction simule un voyage dans le temps jusqu’à l’époque de l’extinction des dinosaures lors de la chute des météorites, le tout dans un design très cartoon. La seconde attraction, TriceraTop Spin, est un manège du même type que Dumbo avec des tricératops. Et enfin Fossil Fun Games qui regroupe quelques jeux typiques de fête foraine permettant de gagner de nombreux lots, et comme dans une vraie fête foraine, ces jeux sont bien entendus payants…
Face à Dino-Rama, les enfants seront ravis de se dégourdir les jambes dans l’air de jeux The Boneyard tandis que les plus grands préféreront sans doute se désaltérer ou grignoter dans l’un des points de restaurations rapides du land, le tout toujours dans une ambiance préhistorique.
Au fond de cette zone on retrouve la plus grosse attraction du Land, Dinosaur. L’attraction prend place dans The Dino Institute, on y retrouve exposé tout un tas de fossiles et de squelettes de dinosaures. Là, on nous fait entrer dans un laboratoire où on nous explique les travaux et études faits sur l’extinction des dinosaures, causée par une chute de météorite.
Grâce à un véhicule appelé « Time Rover » l’institut doit nous envoyer dans le passé à l’ère du Crétacé, mais une mauvaise manipulation va en fait nous ramener quelques instants seulement avant la chute des météorites qui ont causé la disparition des dinosaures. S’ensuit alors une course folle et mouvementée contre la montre à travers la forêt préhistorique où nous devons échapper aux dinosaures qui nous poursuivent et à la fin du monde imminente. C’est attraction est une très bonne surprise, elle utilise des véhicules à mouvements renforcés (ou EMV), idéal pour simuler une conduite chaotique comme celle qui nous attend dans ce parcours, entre la course, les accélérations, les diverses chutes et les audio-animatronics des dinosaures assez bien faits… certains pourraient même réussir à vous surprendre.
Le tour de DinoLand, USA se termine avec cette attraction, après d’aussi beaux lands criants de réalisme comme l’Afrique ou l’Asie, DinoLand, USA peut certes paraitre déroutant et « cheap », mais certains pourraient toutefois être séduits par son petit côté rétro-kitsch. Retournons maintenant à l’entrée du parc pour découvrir la dernière zone inexplorée : Camp Minnie-Mickey.
Pour accéder à Camp Minnie-Mickey il faut passer par Discovery Island, seul chemin accessible. Cette partie du parc a été conçue pour ressembler au camp de vacances où nos amis Mickey, Minnie, Dingo, Donald et ses neveux pourraient partir l’été dans leurs courts métrages. On pourrait presque s’attendre à les y voir pêcher, ou se réunir autour d’un feu pour discuter, chanter. En tout cas pour les voir sur le parc, c’est là-bas qu’il faut se rendre. On peut même y rencontrer d’autres personnages, comme Pocahontas, son ami Meeko le raton laveur, ou l’ours Nicomède que l’on retrouve dans plusieurs courts métrages avec Dingo.
On peut également se rendre à Camp Minnie-Mickey afin de profiter du second spectacle d’Animal Kingdom : Festival of the Lion King. La salle et la scène sont circulaires, les spectateurs sont divisés entre 4 groupes : les phacochères, les éléphants, les girafes et les lions. Chaque groupe est représenté par un des 4 chanteurs et chaque groupe devra à l’occasion, lors du show pousser le cri de l’animal qu’il représente. C’est une mise en scène très différente du spectacle musical que nous avions sur le Roi Lion voici quelques années à Videopolis. Mais si elle peut nous paraitre étrange au début, le dynamisme de sa mise en scène avec ses acrobates et le rythme des chansons nous entrainent immédiatement dans la fête. Oubliez ce que vous connaissiez du Roi Lion et laissez-vous porté par le son, vous passerez sans doute un agréable moment !
Notez toutefois que cette zone « Camp Minnie-Mickey » est actuellement en pleine restructuration afin d’accueillir tout à côté la future zone Avatar.
Et voilà c’est ainsi que s’achève cette courte journée à Animal Kingdom. Ici point de spectacle nocturne, et pour le bien des animaux, le parc ferme ses portes à 17h ou 18h, mais c’est ainsi l’occasion d’avoir une soirée libre, pour, pourquoi pas, manger dans un hôtel ? Ou encore profiter de la piscine de votre hôtel, ou bien de vous promener au Boardwalk ou à City Walk, ou tout simplement de retourner voir l’un des « Nighttime Spectacular » d’un des autres parcs ? Pour notre part nous vous conseillons de profiter d’un des restaurants du Polynesian Resort et d’aller admirer Wishes depuis la plage de l’hôtel pour vous rendre compte du gigantisme du feu d’artifice ! Effet encore plus garanti lors des Not So Scary Halloween Party en septembre et octobre. En attendant, bonne nuit et rendez-vous pour la suite de nos aventures à Walt Disney World !