Nous avons profité des avant premières Pass Annuel pour voir Mickey et son orchestre PhilharMagique version Disneyland Paris pour nous faire notre avis. Et soyons clairs immédiatement, cette version n’est qu’une pâle adaptation de la version originale…
Après Captain Eo, Chéri j’ai Rétréci le Public, Pixar Festival, Ant Man ou encore Path of the Jedi, le Discoveryland Theatre se transforme à nouveau pour accueillir une adaptation de Mickey’s Philharmagic.
Transformation reste un bien grand mot, puisqu’en dehors de quelques affiches, nous nous retrouvons encore une fois au cœur de l’Imagination Institute…
Du côté de la salle de pré-show (ne cherchez pas, il n’y en a pas) et de l’auditorium, le constat est identique et c’est là que le bât blesse. La particularité de Philharmagic est de proposer au spectateur de rentrer dans le film grâce à un habile système de décors amovibles et d’un imposant écran à 180°.
A Paris, nous retrouvons notre habituel écran, fixe, qui simulera “l’entrée” dans le film en masquant une partie de l’image par des rideaux “virtuels” et une lucarne minuscule en entrée et en sortie du film. Pour l’immersion on repassera. Oubliez aussi les effets audios donnant l’illusion que les personnages se déplacent autour de la salle. Et bien entendu ne cherchez pas non plus l’audio-animatronic surprise à la fin du show. La force d’immersion de Philharmagic en prend donc ici un sacré coup.
Que reste-il donc à sauver me direz-vous ? Et bien le film en lui même qui reste de qualité malgré cet écrin qui n’est pas à la hauteur. Du côté de l’image la copie est propre, avec une qualité même plus nette qu’en Floride par exemple (peut-être aussi parce que l’écran est ici bien plus petit) et de beaux effets 3D. Ce spectacle réutilise au moins de manière convaincante les effets de mouvements et de lumière de la salle et de manière plutôt aléatoire ceux d’eau. Enfin, le film est en bonne partie doublé en français, ce qui est tout de même agréable pour les non-anglophones d’autant plus que la qualité est au rendez-vous en dehors de quelques couacs dans la synchronisation labiale.
En conclusion si vous avez fait les autres versions de ce spectacle, vous aurez sûrement un petit goût amer à l’issue de cette séance. Au delà du plaisir de visionner le film sans avoir à subir le décalage horaire, vous ne retrouverez en rien l’expérience originale. Pour les autres, ne voyez ici qu’une sorte de “preview center” de Philharmagic dans ce Mickey et son orchestre PhilharMagique qui n’est en rien comparable avec l’expérience originale. Ici nous parlons uniquement d’un film, projeté sans ce qui pourrait le qualifier d’attraction.