Les fêtes seront bientôt là, donc il est grand temps de parler du Disney de noël : Les Mondes de Ralph. Il y a quelques semaines, nous étions conviés à une projection d’un peu plus de trente minutes d’images du film. Nous vous proposons donc ce soir d’en savoir un peu plus sur le prochain long métrage des Studios d’Animation Disney et d’avoir nos premières impressions!
Aux commandes des (Les) Mondes de Ralph: Rich Moore à la réalisation et Clarck Spencer à la production. Si le premier est tout nouveau dans l’équipe de Walt Disney Animation Studio, il n’est pas un novice pour autant. Il fut l’un des trois réalisateurs des débuts de série des Simpson (les cinq premières saisons) et sur le film éponyme, mais il a aussi été primé à de nombreuses reprises pour son travail sur Futurama .
Le second, lui est bien connu depuis 20 ans au sein des studios Disney pour avoir travaillé entre autre sur Lilo et Stitch, Bienvenue chez les Robinson, Volt ou le dernier Winnie l’Ourson…Mais venons-en à l’histoire.
Ralph-la-Casse, 2.75m pour 290kg (doublé par François-Xavier Demaison) est le « méchant » d’un jeu d’arcade des années 80 : Fix-it Felix Jr. Et il fait consciencieusement son travail : il détruit un immeuble de Niceland pendant que le « héros », Felix Fixe répare ce dernier à l’aide de son marteau magique.
Mais du coup les lauriers et les hourras sont pour Félix, qui à chaque fin de partie reçoit une jolie médaille d’or et est adulé par les habitants de Niceland.
Au bout de toutes ces années, Ralph est fatigué. Il trouve un peu injuste qu’on ne valorise pas son travail qu’il fait bien et il souffre d’être toujours conspué par ses concitoyens. Peut être que si il recevait lui aussi une médaille, il serait enfin aimé de tous ? Et c’est là que va commencer son voyage…
Ralph va donc quitter son jeu via la gare centrale de la salle d’arcade où se croisent héros du jour mais aussi les « débranchés ».
Sa quête va d’abord le conduire dans le monde de Hero’s Duty, un jeu bien plus moderne que le pauvre 8 bits d’où arrive Ralph.
Il va y rencontrer le sergent Calhoun qui mène avec ses soldats une lutte sans merci contre les Cy-Bugs qui veulent anéantir l’univers.
Si je vous dis que la voix du sergent ne sera autre que celle de Jane Lynch (Sue dans Glee), cela vous donne un aperçu de la truculence du personnage. Evidement Ralph et le sergent ont des points de vue bien différents, et le second but de Calhoun sera alors de se débarrasser de cet encombrant compagnon d’arme. Même si il n’a pas l’intention de se laisser faire, il finira par être éjecté de ce monde impitoyable de Hero’s Duty pour être projeté dans un monde beaucoup plus doux : Sugar Rush.
Sugar Rush est un jeu de course de voitures des années 90 où tout est fait de bonbons et de sucre. Mais la douceur n’est que de façade, car il va croiser la route de Vanellope.
Une petite fille, au look de manga qui mène aussi sa propre quête : participer à une course alors que les autres participants la rejettent sans ménagement à la périphérie du jeu, elle qui n’est qu’un bug et n’a pas droit de cité dans Sugar Land.
Sa vie de marginale, lui a permis d’acquérir un caractère bien trempé et une langue acérée qui va avec, alors autant vous dire que la rencontre promet d’être explosive.
Sans vous en dévoiler trop pour ne pas gâcher la découverte, voila quand même quelques indiscrétions sur le film.
Sachez que 4 univers distincts ont été créés pour ce film d’animation et le triple du nombre de personnages d’un film d’animation ordinaire.
L’une des tâches les plus ardues fut de faire travailler des animateurs à la pointe sur un jeu 8 bits qui soit crédible à l’écran.
Car même si Fix-it Felix est créé en images de synthèse, l’esthétique devait garder un aspect rudimentaire, avec des déplacements sur une grille en avant et en arrière (sans diagonale). Les mouvements de caméras, la musique et l’éclairage, tout a du être repensé et pour des animateurs à la pointe de l’innovation, c’est vraiment un mode de pensée différent à s’approprier.
Quant aux personnages, on vous l’a dit, il n’en manque pas et certains vont rappeler quelques souvenirs d’enfance aux accros des jeux vidéo.
En voila quelques uns, histoire de vous mettre l’eau à la bouche :
Neff : Il voit les choses en noir, Neff était le sorcier maléfique du jeu Altered Beast. À présent, il fréquente le même groupe de soutien psychologique pour méchants que Ralph-la-Casse.
M. Bison : Le seigneur des ténèbres M. Bison, l’impitoyable dictateur du monde de Street Fighter, apprend à maîtriser son Psycho Power lors des réunions du groupe de soutien psychologique.
Sa Sucrerie : Souverain des douceurs et friandises Longue vie à Sa Sucrerie, maître du circuit, commandant des bonbons, souverain des sucreries ! La figure la plus puissante du jeu Sugar Rush est aussi le meilleur coureur sur la piste. Ne vous fiez pas à sa noble allure : ce mystérieux monarque règne avec une poigne de fer dans un gant de sucre, et il est bien décidé à protéger son royaume contre toutes les anomalies, les fauteurs de trouble et les outsiders. Il ne fera preuve d’aucune douceur envers Ralph et Vanellope. Le roi est efficacement secondé par ses donuts de sécurité, Wynnchel et Duncan, deux brutes épaisses qui n’ont rien de tendre et fondant, et par son mini-homme de main, Sour Bill, une petite boule costaude sur laquelle tout le monde se casse les dents.
Wynnchel & Duncan : Ces beignets ne sont pas des choux Wynnchel et Duncan sont la force armée de Sa Sucrerie, ce sont eux qui font régner l’ordre à Sugar Rush. Attention à ne pas les mettre en colère, ça leur fait tourner la crème !
Mais ne vous y trompez pas. J’ai eu la chance de voir cette projection partielle du dessin animé et l’avis que je vous donne ici n’est basé que sur cette petite quarantaine de minutes, comme vous, je devrai attendre un visionnage complet pour avoir un avis plus étayé.
En tous cas il a l’air savoureux et drôle. Et pourtant je ne suis pas diplômée ès jeux vidéo, loin de là.
Autant vous dire que la projection d’un dessin animé centré sur ce thème, j’étais dubitative. Je connais peu l’univers des jeux d’hier et d’aujourd’hui, et une manette est quelque chose de trop complexe pour moi et ma vision en 2D. Ce sentiment était renforcé par les affiches de promotion américaines qui faisaient la part belle aux anciens héros et j’avais peur d’être un peu déconnectée sans mauvais jeu de mot de l’histoire qu’on allait me proposer.