À l’occasion de la sortie du Disney de Noël Les Mondes de Ralph demain 5 Décembre dans les salles, nous vous proposons ce soir de découvrir notre critique, accompagnée de nombreuses anecdotes sur les secrets et les coulisses du film. Alors suivez nous sans plus attendre, insérons une pièce et entrons ensemble au cœur des Mondes de Ralph !
C’est l’histoire d’un méchant de jeu vidéo, Ralph la Casse, qui a pour mission de casser les vitres d’un immeuble ; Félix Fixe, lui, répare tout et est adulé par les habitants de son jeu. Lorsque la salle d’arcade ferme ses portes, Ralph vit dans une décharge et voit les autres heureux, faisant la fête dans une belle demeure… Il décide de changer de vie et de devenir lui aussi un héros, en gagnant une médaille. Ralph part alors dans d’autres mondes et vit de folles aventures, dans lesquelles il fait la guerre et surtout rencontre Vanellope Van Shweetz, une petite chipie et gros bug dans le jeu Sugar Rush. Ensemble, ils essaieront de gagner la course tout en récupérant la médaille de Ralph… Y arriveront-ils ? Ralph prouvera-t-il sa valeur aux habitants du jeu, et à se faire une place dans le groupe ? Beaucoup de péripéties en perspective, et encore, vous n’avez rien vu !
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Ralph-la-Casse, est le profil type du méchant : 2 mètres 75, 290 kilos et une force surhumaine… Mais sous cette brute se cache un cœur immense. Le manque de reconnaissance dans son travail le fait souffrir et c’est pourquoi il quitte son jeu pour parcourir d’autres mondes : ce n’est pas parce qu’on est un méchant qu’on est forcément méchant. John C. Reilly, la voix de Ralph en version originale, nous en dit un peu plus sur le personnage qu’il interprète : « Ralph-la-Casse est un personnage extraordinaire. Il a un cœur grand comme ça, mais il est dans l’erreur. Il a toutes les faiblesses d’un véritable être humain même s’il n’est qu’un personnage de jeu vidéo. Il veut bien faire, mais il s’y prend de la pire des manières. Il finira par comprendre ce qu’est véritablement un héros. »
Le spectateur s’attache forcément à la petite Vaneloppe, exilée à cause de son bug. Erreur de programmation, elle ne peut participer aux courses de voitures de Sugar Rush et est une réelle solitaire. Opposés au début de leur rencontre, les deux personnages vont se rendre compte d’une chose : ce sont deux marginaux. Très vite, ils vont devenir inséparables. Esprit de compétition, langue de vipère et rejetée par les autres, cette sale môme est au final très attachante. Mais ce n’est pas tout ! En traversant les différents mondes de l’arcade, Ralph fera de multiples rencontres , nous présentant ainsi des personnages aux personnalités diverses : Félix Fixe qui répare tout, sa sucrerie le roi de Sugar Rush, le sergent Calhoun et son caractère intrépide, les Cy-bugs qui détruisent tout sur leur passage…
Plus que cette histoire d’amitié entre deux marginaux, c’est la morale de l’histoire qui prête à sourire dans les Mondes de Ralph. Le réalisateur Rich Moore nous l’explique : « L’idée directrice des Mondes de Ralph se résume en fait à une chose : le libre arbitre. Les personnages de jeux d’arcade n’ont aucun libre arbitre. Ils sont programmés pour faire une seule chose toute la journée, jour après jour. Ils n’ont pas le choix. Dans ce monde, les règles sont strictes : vous êtes là pour faire un job et un seul. Mais que se passerait-il si un personnage n’aimait pas son boulot ? ». Même si l’histoire se passe dans un jeu vidéo, au final, les personnages ont leur part d’humanité : que feriez-vous si vous ne pouviez pas faire ce que vous vouliez de votre vie ?
En totale immersion, l’équipe de production a exploré de fond en comble l’univers des jeux vidéos et surtout, en a testé ! Ainsi, il était plus facile de comprendre le monde dans lequel vit et va évoluer Ralph-la-Casse.
Ouvrez grands vos yeux ! Le réalisateur Rich Moore, le producteur exécutif John Lasseter, Ed Catmull (président, Pixar & Walt Disney Animation Studios) et andrew Millstein (directeur général, WDAS) sont présents dans le film ! Leurs initiales font partie des plus hauts scores du jeu Time Hunter, placé à côté de Hero’s Duty dans l’arcade. En regardant bien, vous trouverez dans le film des personnages Disney inattendus : Hookhand, l’un des bandits de l’auberge et le cheval Maximus de RAIPONCE, mais aussi Tiny le dinosaure de Bienvenue chez les Robinson. Les plus forts d’entre vous remarqueront les hidden mickey du film : sur l’écran du casque du soldat Markowski, en bas à droite, trois cadrans forment la tête de Mickey ! Idem, dans Sugar Rush avec des cactus en forme de la célèbre souris…
Une petite astuce de jeu pour finir ? Le code qui permet d’ouvrir la chambre forte dans Sugar Rush – haut, haut, bas, bas, gauche, droite, gauche, droite, B, A – est le fameux « code Konami ».
Les décors, ainsi que les costumes des personnages ont été travaillés au maximum, pour un rendu qui définisse parfaitement la personnalité de chacun. Chaque monde a été défini en un mot, pour avoir une idée générale du design. Pour Hero’s Duty par exemple, c’était « Hostile » : ce monde où Ralph obtient sa médaille est dangereux, à la limite du chaotique… En revanche, Sugar Rush a été pensé comme le pire monde dans lequel pourrait apparaître notre méchant préféré : doux, mielleux, enfantin, bref, pas très adapté pour montrer son héroïsme !
Et pour créer ce monde plein de friandises, l’équipe de développement visuel à voyagé : Barcelone pour étudier les idées de Gaudi, l’Allemagne pour le plus grand salon de confiseries du monde, sans compter les inspirations japonaises et la Gare de New York Station, qui a inspiré la gare centrale des jeux… Mieux encore, l’équipe a carrément créé une carte où l’on retrouve l’intégralité du royaume de Sugar Rush: le volcan, le château mais aussi la forêt et les nuages roses. Tout ça donne l’eau à la bouche, non ?
Prêt à tout pour faire ressortir la complicité entre les différents personnages, le réalisateur a décidé d’organiser des sessions d’enregistrement où les acteurs jouaient par deux… Un processus extrêmement rare pour les films d’animation. Il explique : « D’ordinaire, en animation, on enregistre chaque acteur séparément. Mais une grande part de mon travail consiste à faire en sorte que le public ait l’impression que tout se déroule sous ses yeux au moment même où l’action a lieu, que l’instant a été juste capté sur la pellicule. Pour obtenir plus de spontanéité dans l’interprétation des comédiens, j’ai souhaité qu’ils travaillent ensemble. Le résultat est remarquable de vie et d’énergie ! »
La bande originale elle-même est très variée, à l’image de la diversité des jeux vidéos présentés : elle mêle entre autres la musique très pop de Rihanna et de Kool & the Gang à celle de Skrillex (couronné au Grammy Awards) et aux groupes japonais AKB48, Owl City owl city et Buckner & Garcia. Pour les fans, la bande originale sera disponible en France dès lundi chez EMI.
Les plus attentifs d’entre vous (ou les plus connaisseurs) ne louperont sous aucun prétexte les références à leurs jeux vidéos préférés. Ainsi, on retrouve dans la gare centrale Sonic qui fait des annonces pour la sécurité, Ryu, Zanghief (aussi dit « Cyclone Rouge »), M.Bison et Ken de Street Fighter, Clyde dans Pacman, le docteur Eggman, ou encore Bowser du jeu Mario que l’on croise à la réunion des méchants, en début de film…
Enfin, on termine par notre avis sur ce dernier Disney : drôles et attachants, les personnages ont tout pour séduire et le dessin animé est pétillant, plein d’énergie. Les spectateurs passent un agréable moment et sont carrément pris dans le jeu ! D’ailleurs, il faut souligner la beauté du court-métrage qui précède Les Mondes de Ralph, Paperman, l’histoire de deux amoureux rassemblés par des avions en papier ; un instant de poésie, magique !
La fin (que nous ne vous dirons pas pour ne pas gâcher la partie !) est surprenante, loin des stéréotypes chers à Disney : ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants… Mais justement, c’est aussi un paradoxe, car au final, le film est plus typé Pixar ! Peut-être un seul regret, car même si le tout détonne, j’aurais préféré un disney plus traditionnel pour Noël. Une histoire plus typique aux mythes du Père Noël ou de ses amis, avec une morale sur le partage, l’amour, la famille.. Un avis un peu personnel mais que certains, nostalgiques des anciens longs-métrages Disney, partageront sûrement avec moi !
En dehors de ça, mettez le turbo pour y aller, cela vaut sans conteste le détour !
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