Nous avons enfin pu découvrir le petit nouveau des studios Disney, j’ai nommé Maléfique : Le Pouvoir du Mal. Après un premier opus intéressant dans la réinvention du personnage, que vaut ce nouveau chapitre ?
Le synopsis du film : Plusieurs années après avoir découvert pourquoi la plus célèbre méchante Disney avait un cœur si dur et ce qui l’avait conduit à jeter un terrible sort à la princesse Aurore, « Maléfique : Le Pouvoir du Mal » continue d’explorer les relations complexes entre la sorcière et la future reine, alors qu’elles nouent d’autres alliances et affrontent de nouveaux adversaires dans leur combat pour protéger leurs terres et les créatures magiques qui les peuplent.
Le film est réalisé par Joachim Rønning (Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar, Bandidas) et produit par Joe Roth (Malefique, Alice de l’autre coté du miroir et Jean Christophe et Winnie), deux habitués des Studios Disney et également par Duncan Henderson (Oblivion, Ben-Hur et le futur Space Jam 2) et Angelina Jolie (qui a déjà produit Invisible). Maléfique : Le Pouvoir du mal met toujours en scène Angelina Jolie dans le rôle de Maléfique, Elle Fanning dans le rôle d’Aurore et Harris Dickinson dans le rôle du prince Philip.
5 années se sont écoulées entre le premier et le second opus. Le cinéma type Blockbuster a beaucoup évolué ces dernières années, et le premier constat que l’on peut faire à la sortie de ce film c’est qu’il n’y a rien de neuf. Que ce soit dans la réalisation que l’on peut qualifier de plan-plan, ou la musique (composée par Geoff Zanelli qui a notamment officié sur celle de Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar) qui est totalement oubliable, rien n’est original. Le seul point positif de ce film reste la performance des acteurs, et encore, sur certaines scènes on sent qu’Angelina Jolie ne croyait pas totalement à ce projet.
Tout le but de ce diptyque en live action est d’humaniser le personnage de Maléfique. Dans le premier, cela marche parfaitement puisqu’on part d’une base connue qui est celle du film d’animation la Belle au bois dormant. Cependant pour ce second, l’histoire racontée est purement inventée et cela part dans tous les sens. Finalement, au lieu d’humaniser le personnage on le démystifie ; à mon sens, c’est une faute de la part de Disney de vouloir donner une origine à Maléfique, le personnage est apprécié pour ses pouvoirs, son charisme, et surtout le côté froid et mystérieux qui plane autour d’elle. C’est pour cela qu’Angelina Jolie était parfaite pour le rôle dans le premier film dont nous sentions une véritable implication.
Pour finir, je dirais que je n’attendais pas grand chose car je me contentais parfaitement du premier… et pourtant j’ai quand même été déçu.
Les seules questions que l’on pouvait se poser ont leurs réponses dans ce film, mais était-ce bien nécessaire d’apporter une réponse à chacune d’entre elles ?