Une semaine avant la sortie officielle de Planes dans nos salles obscures, l’équipe de la Gazette vous livre ses impressions sur la dernière production des studios DisneyToon, Planes. Ce nouveau film volera-t-il plus haut que son grand frère Cars ? Réponse dans l’article ci-dessous !
Planes relate l’histoire de Dusty, un avion épandeur, qui rêve de devenir un véritable avion de compétition. Soutenu par ses fidèles amis Dottie le chariot élévateur et Chug le camion ravitailleur, et coaché par Skipper l’ancien aviateur, Dusty va connaître ses premières heures de gloire lors d’une course tout autour du monde. Problème : Ce modeste avion des champs a le vertige… Réussira t-il a vaincre ses peurs et à prendre la place de numéro 1, sous l’aileron du terrible Ripslinger ? De belles rencontres et amitiés sur fond de course aérienne.https://www.youtube.com/embed/2yklK7L4n6Q?rel=0
Avec Planes, Klay Hall, le réalisateur, a redonné vie à son âme d’enfant. Passionné d’aéronautique, Klay Hall est issu d’une longue lignée d’aviateurs et dessine de nombreux engins volants dès son plus jeune âge. C’est donc très naturellement qu’un dessin animé sur les avions, inspiré de l’univers de Cars, a vu le jour. Planes s’inscrit dans la continuité du monde imaginé par John Lasseter, où les transports en commun auraient leurs propres caractères, leurs propres rêves. Par son expérience de simple avion rêvant de gloire, Dusty aspire à montrer que quand on veut quelque chose très fort, on peut l’obtenir.
Mais plus que l’équipe de production, ce sont les personnages principaux qui rendent l’histoire attachante, donnant envie aux spectateurs de s’envoler avec eux!
Dusty est le personnage principal du film ; petit avion de la campagne, c’est un être rêveur, déterminé et peu sûr de lui, assez attachant. Contrairement à Flash MacQueen, Dusty est généreux et aimable avec ceux qu’il aime, loin d’être égoïste et ayant pour seul but la gloire. Cette gentillesse saura faire de lui un véritable ami et le sauvera lors de situations critiques.
Chug, lui, est une copie quasi-conforme à Martin ; l’une des rares voitures de ce film s’apparente au meilleur ami de Flash. On retrouve dans Chug le caractère déjanté et d’ami fidèle quelles que soient les conséquences dans lesquelles son meilleur ami se trouve. Il aura également le rôle, au début du film, de coach pour Dusty, et le suivra jusqu’au bout de son aventure.
Dottie est également une alliée de poids pour Dusty. Chariot élévateur mais surtout mécanicienne de Dusty, elle est la voix de la raison qui manque à ce jeune avion de course. Un personnage attachant, que l’on voit trop peu dans le film, une sorte de Guido/Luigi au féminin.
El Chupacabra est LA touche d’humour qui rend le film Planes totalement unique ! L’avion, d’origine mexicaine, n’est pas le pilote le plus prestigieux ; il n’en est pas moins le plus agréable à regarder durant la course. Amoureux transi d’amour pour Rochelle, la candidate française, son côté macho-romantique déclenche quelques rires. Un parallèle pourrait être établi avec le méchant de Moi, Moche et Méchant 2, El Macho, également d’origine mexicaine et avec un tempérament quasiment similaire. Un joli clin d’œil ?
Skipper est l’avion d’expérience qu’il fallait à Dusty pour espérer gagner la course : dur comme la cuirasse de l’extérieur, cet ancien avion de l’armée est en vérité un cœur de velours. Cloué au sol faute à un accident de haut vol, Skipper sera chargé de préparer Dusty à la course internationale à laquelle il devra se livrer. Arrivera-t-il au bout de sa mission ? On retrouve dans son personnage l’influence paternelle de Doc Hudson, qui aide Dusty à se construire autant d’un point de vue physique que mental.
Enfin, l’ennemi numéro 1 de Dusty dans cette course est Ripslinger, l’élite aérienne. Habitué aux podiums des courses les plus prestigieuses, Ripslinger n’est pas prêt à se faire voler la vedette par un petit avion de bas étage ! Aidé de ses deux acolytes Ned et Zed, il fera tout pour mettre des bâtons dans les roues d’un adversaire pas aussi nul qu’il en a l’air… Un petit goût de Chick Hicks (Cars), l’autre rival imbu de victoire.
Pour ce Cars des airs, John Lasseter avait un seul mot d’ordre : réalisme. Pour cela, la prise en compte de la structure de l’avion, de son poids et de son squelette métallique était fondamentale pour l’animation des personnages. Cette rigidité pouvait être considérée comme un frein ; il a donc fallu trouver de nouveaux moyens de transmettre les émotions des protagonistes, notamment grâce au regard.
La musique, quant à elle, n’est pas très présente ; elle ne fait qu’accompagner les personnages et reste très discrète. Les interludes musicaux sont généralement (tout le temps?) des instrumentaux, notamment lorsque Dusty se prépare pour la course. En revanche, l’équipe de production a choisi d’obtenir des effets sonores authentiques, s’associant dans ce but aux pilotes de la Patrouille de France et à l’équipe de voltige de l’Armée de l’air, afin d’obtenir les bruits les plus vraisemblables d’instruments de navigation.
Avec Planes, le dernier-né de DisneyToon Studios, on retrouve totalement la griffe de Cars : peut-être un peu trop, et les similitudes entre le scénario et les personnages des deux films sont parfois troublantes, la comparaison est (trop) facile. Planes aurait gagné à être plus original que son prédécesseur à quatre roues, néanmoins les aventures de Dusty se laissent regarder pour un moment convivial en famille. Grands enfants nostalgiques ou jeunes enfants passionnés d’avions, Planes plaira à tous ceux qui ont été séduits par Cars et son univers haut en couleurs.