Le label Disney Nature, dédié à la production de films documentaires, fête ses dix ans en 2018. L’aventure avait en effet commencé en France il y a dix ans avec Les ailes pourpres, et la volonté de poursuivre l’initiative lancée par Walt Disney lui-même dans les années 1950, avec la série documentaire True Life Adventure. Cette année marque ainsi la sortie au cinéma le 28 mars du nouveau film documentaire, Blue réalisé par Alastair Fothergill et Keith Scholey, des habitués de la maison qui avaient déjà collaboré ensemble sur Félins et Grizzly. La Gazette de Disney vous en dit un peu plus sur ce nouveau film qui vous plongera au cœur de l’océan Pacifique.
Blue, le nouveau film Disney Nature, est une plongée au cœur de l’Océan pour découvrir, comprendre, aimer un monde encore mystérieux et surprenant. Un monde où la nature invente des couleurs, des formes et des sons merveilleux. L’Océan est unique, seuls les hommes le mettent au pluriel. Il est partout, recouvre plus de 70 % de la Terre et donne à notre maison sa couleur et son nom : la planète bleue. Dans cet environnement somptueux et fragile, les dauphins seront nos guides pour partager cette grande histoire de l’Océan qui est celle de nos origines et notre avenir. Une histoire universelle qui résonne en chacun de nous.
Blue, c’est le nom du dauphin que vous suivrez des les premières secondes de ce film, et qui sera l’ambassadeur de tout un monde aquatique qui cohabite autour d’un récif corallien. L’histoire de ce jeune dauphin, qui apprend la vie ou la survie dans cet océan, est avant tout un fil rouge pour montrer l’interconnexion entre les espèces, comment un écosystème s’équilibre et comment il pourrait être facilement destabilisé.
Autour de Blue, vivent aussi des requins, prédateurs tout en haut de la chaîne alimentaire , des baleines qui luttent aussi pour la survie de leurs petits face aux orques, des tortues, etc. Et nous passons de l’un a l’autre à chaque scène pour découvrir leur différentes épreuves de tout ces animaux marins et leur habitudes de vie.
C’est un peu ce que nous pourrions reprocher à ce film, d’être plus un enchaînement de scènes qu’une histoire qui nous est racontée par la voix de l’actrice Cécile de France. Bien qu’on nous engage à suivre le parcours initiatique du jeune dauphin, vous trouverez dans Blue plus un documentaire classique qu’un film, et cela pourra certainement rebuter une partie des spectateurs.
Mais dans ce rôle de documentaire, Blue joue son rôle à la perfection, soutenue par de superbes avancées technologiques dans l’utilisation des caméras. La production a emmener des équipement plutôt utilisés sur les plateaux de cinéma de la terre ferme, jusque sous l’océan. Et force est de constater que le résultat est là, avec des prises de vue sous-marines encore inédites à ce jour. Il convient ainsi de citer l’utilisation de trépieds, de grues et de matériel ayant permis de superbes travelings qui assurent l’immersion du spectateur. Mais pour filmer sous l’eau, il convient aussi d’utiliser du matériel de plongée de pointe, comme des recycleurs ne produisant pas de bulles, afin de pouvoir approcher les poissons au plus prêt, sans interférer sur leurs activités.
La vocation de Disney Nature est de rendre accessible toutes les beautés du monde à tous, et principalement aux enfants. S’adresser aux enfants sur deux plans différents ; d’abord dans une volonté d’éveiller les consciences et de sensibiliser au besoin de sauvegarde de ces beautés ; mais aussi dans une perspective plus terre à terre de conserver ces images intactes quand la réalité du monde évolue rapidement et que ces lieux et espèces n’existeront peut-être plus dans quelques décennies.
Pour faire passer le message, les acteurs à l’initiative Disney Nature, et de Blue, se sont bien entourés. Pour la caution scientifique, qui donne de la valeur aux propos tenue, nous pouvons citer comme consultant Gilles Bœuf, ancien président du Muséum d’Histoire Naturelle de 2009 à 2015. Pour toucher les enfants, c’est en soutenant la Fondation TARA Expéditions que Disney Nature s’engage par la création de kits pédagogiques destinés aux enseignants pour sensibiliser, éduquer, et responsabiliser autour des enjeux de sauvegarde des océans.
Blue est soutenu par d’autres entreprises engagées comme Nature et Découvertes, ou Okaïdi qui à créé une collection de vêtements pour l’occasion. Le film et ses “acteurs” s’expose même en photos au BHV Marais du 17 mars jusqu’au 8 avril, avec notamment des activités ludo-éducatives proposées par les animateurs de TARA Expéditions, à destination des enfants, pour mieux découvrir l’océan et les récifs coralliens.
Jean François Camillieri, fondateur et directeur général de Disney Nature, et président de The Walt Disney Company France, a dit lors de la présentation de ce film qu’il croyait fortement que « c’est la beauté qui changera le monde ». Et Keith Scholey soutient ce sentiment en parlant de son film en ces termes « J’espère qu’à la fin de la séance, les spectateurs repartiront ébahis et ressentiront un profond respect pour les récifs coralliens et leurs nombreux habitants, et repenser qu’ils feront tout leur possible pour protéger cet écosystème ».
Il semble effectivement peu probable qu’aucune spectateur puisse rester insensible à la beauté du spectacle qui lui est présenté par Blue. Pour vous aussi découvrir les aventures de Blue, rendez-vous dans vos salles obscures à partir du 28 mars 2018… et en avant-première ce dimanche dans les cinémas Gaumont-Pathé.