Si comme à son habitude, c’est un personnage Marvel qui a lancé la saison des blockbusters super-héroïques avec Deadpool (film produit par la 20th Century Fox, et issu de la Saga X-Men) en février dernier, il a fallu attendre avril pour découvrir le premier film de l’Univers Cinématographique Marvel (ou MCU) de l’année 2016, et surtout premier film de la Phase 3 de cette grande saga cinématographique. Et c’est donc à Captain America : Civil War, troisième opus « solo » consacré au « premier des Vengeurs », que revient l’honneur d’ouvrir cette nouvelle phase du MCU, à partir du 27 avril 2016. La Gazette de Mickey revient pour vous sur cette lutte fratricide entre Avengers.
Avant d’aller plus loin, un petit retour en arrière s’impose pour ceux qui découvrent les films de l’Univers Cinématographique Marvel, et plus particulièrement l’histoire de Captain America. Tout commence donc durant la seconde guerre mondiale, lorsqu’un jeune gringalet du nom de Steve Rogers, tente tant bien que mal d’intégrer l’armée. Après de nombreux refus, Steve réussit finalement à intégrer la Section Scientifique de Réserve (le S.S.R., ancêtre du S.H.I.E.L.D.), et est sélectionné pour devenir le tout premier Super-Soldat de l’humanité. Avec l’assistance du jeune entrepreneur Howard Stark, l’expérience est un succès, et Steve Rogers devient le Captain America.
Après avoir servi à la propagande américaine, Captain America est envoyé en Europe pour lutter contre HYDRA, la section scientifique du IIIème Reich, menée d’une main de fer par l’horrible Crâne Rouge. Dans ses péripéties en Europe, Steve Rogers perdra notamment son ami de toujours, Bucky Barnes. Avec la S.S.R., et notamment son grand amour Peggy Carter, il réussit à arrêter HYDRA et Crâne Rouge, qui ambitionnaient de détruire New-York. Mais dans cette ultime opération, le Captain sera perdu corps et biens dans les glaces de l’Arctique… pendant près de 70 ans.
C’est pour sauver New-York et le Monde, que nous retrouvons donc ce cher Steve Rogers. Sous l’égide du S.H.I.E.L.D. et de son directeur Nick Fury, et après de nombreuses péripéties et querelles d’ego, un groupe constitué de Captain America, Iron Man, Thor, Hulk, Hawkeye et Black Widow, se forme. Leur objectif est de repousser l’invasion des Chitauri, une race alien menée par le terrible Loki (frère de Thor), qui agit sous le commandement secret du monstrueux Thanos. Les Avengers étaient nés. L’équipe de super-héros se sépare cependant à la fin de ces événements, mais promet de se reformer en cas de nécessité.
Après la bataille de New-York, Captain America intègre pleinement le S.H.I.E.L.D., et devient un véritable agent de terrain au côté de Black Widow. Des événements troubles surviennent cependant, et le Directeur Fury est mystérieusement attaqué, puis « assassiné » par l’énigmatique Soldat de l’Hiver. Steve Rogers soupçonne un coup monté, et alors qu’il est traqué par ses anciens collègues, il découvre la terrible vérité : le S.H.I.E.L.D. est tombé sous la coupe d’HYDRA, qui contrôle la majeure partie des organes de l’organisation para-étatique de protection du monde. Avec Black Widow, et aidé d’un nouvel ami, Sam Wilson dit Falcon, Captain America réussit à faire une nouvelle fois barrage au plan d’HYDRA. Le Triskelion, siège du S.H.I.E.L.D. à Washington, D.C. est détruit dans la bataille ; le monde se retrouve sans défense. Dans l’affaire, Steve Rogers découvre la véritable identité du Soldat de l’Hiver : Bucky Barnes, son ami d’enfance, qui a subi un lavage de cerveau de la part d’HYDRA, et est devenu également un Super-Soldat.
HYDRA n’est cependant pas totalement détruite, et il faut attendre la réunification des Avengers pour que la terrible organisation cesse enfin d’exister… ou presque. Dans les ruines de la forteresse d’HYDRA, situées en Sokovie, les Avengers récupèrent notamment le sceptre de Loki. En analysant cet artefact, Tony Stark réussit à finaliser le programme de protection Ultron, destiné à aider les Avengers dans leur mission. Cependant, l’expérience tourne court, et Ultron se retourne contre ses créateurs. Dans sa recherche de perfection, Ultron s’allie à deux sokoviens optimisés, Pietro et Wanda Maximoff. Mais les Avengers réussissent à déjouer son plan : les Maximoff finissent par rejoindre l’équipe de super-héros, et le corps que s’était fabriqué Ultron donne naissance à Vision, un synthésoïde surpuissant. Ultron n’a cependant pas dit son dernier mot, et son nouveau but est de détruire le monde, puisqu’il ne peut pas le rendre meilleur. Durant la terrible bataille de Sokovie, le pays est totalement détruit, Pietro Maximof perd la vie, et Ultron est définitivement mis hors-circuit. Mais ce qu’ils ne savent pas encore, c’est que ces terribles événements vont bouleverser la vie des Avengers à jamais.
Nous en arrivons donc désormais à Captain America – Civil War. Comme pour le précédent opus en solo des aventures de Steve Roger, il est absolument impératif d’avoir vu le volet d’avant à minima, ainsi que le second volet des Avengers, dont il est clairement la suite directe.
Le film se base sur le scénario du duo Christopher Markus et Stephen McFeely, les scénaristes des précédentes aventures de Captain America, et de la série Agent Carter. Markus et McFeely se sont attaqués à un très gros morceau de la mythologie Marvel cette fois, puisque ce n’est ni plus ni moins que le grand cross-over Civil War de Mark Millar (Kick-Ass, la série des Ultimate Marvel, Old Man Logan, The Secret Service) qui a été retenu.
Steve Rogers est désormais à la tête des Avengers, dont la mission est de protéger l’humanité. À la suite d’une de leurs interventions qui a causé d’importants dégâts collatéraux, le gouvernement décide de mettre en place un organisme de commandement et de supervision.
Cette nouvelle donne provoque une scission au sein de l’équipe : Steve Rogers reste attaché à sa liberté de s’engager sans ingérence gouvernementale, tandis que d’autres se rangent derrière Tony Stark, qui contre toute attente, décide de se soumettre au gouvernement…
En premier lieu, ne vous attendez pas à retrouver la vraie Civil War des Comics à l’écran, nous sommes ici plus dans une « Avengers War », et avant tout dans un film Captain America, centré principalement sur lui. Cependant, vous pourrez trouver ce qui fait le sel de cet évent particulier de l’univers Marvel, à savoir l’affrontement Captain America VS Iron Man, les différents combats entre super-héros qui normalement s’apprécient, des drames humains, des pertes, des changements de camp, etc.
Du côté des personnages, les choses sont simples. Nous avons donc d’un côté la Team Captain America, composée donc de Steve Rogers (Chris Evans), du Soldat de l’Hiver (Sebastian Stan), de Falcon (Anthony Mackie), d’Hawkeye (Jeremy Renner), de Scarlet Witch (Elizabeth Olsen), et d’Ant-Man (Paul Rudd), dont l’objectif principal est d’assurer l’extradition de Bucky Barnes hors du champ d’intervention des gouvernements, tout en empêchant l’avènement d’une armée de nouveaux super-soldats.
De l’autre côté, nous avons la Team Iron Man, formée par Tony Stark (Robert Downey Jr), Black Panther (Chadwick Boseman), War Machin (Don Cheadle), Black Widow (Scarlett Johansson), Vision (Paul Bettany), et Spider-Man (Tom Holland), qui a pour mission d’arrêter Captain America et le Soldat de l’Hiver pour qu’ils soient traduits en justice.
Globalement, nous retrouvons donc l’ensemble des acteurs du MCU, qui interprètent toujours aussi parfaitement les personnages dont ils ont la charge. Vous aurez cependant remarqué deux petits nouveaux, à savoir Black Panther et Spider-Man. Nous allons donc pour une fois nous attacher à présenter plus en profondeur les nouveaux arrivants.
De son vrai nom T’Challa, Black Panther (ou la Panthère Noire dans les comics français) est le protecteur du royaume du Wakanda, un puissant pays d’Afrique Centrale, connu pour ses mines de Vibranium (le métal dans lequel est fabriqué le bouclier de Captain America), et dirigé par le roi T’Chaka, père de notre nouvel ami. Il possède une aptitude physique exceptionnelle, mais son point fort est certainement sa combinaison fabriquée pour partie avec le fameux métal précieux qui a fait la richesse du Wakanda. Son apparition dans Captain America : Civil War, et les événements dans lesquels il est impliqué, sont en quelque sorte l’Origin Story de ce personnage. Pour les connaisseurs des comics, vous avez de quoi il en retourne ; pour les autres, nous n’en dirons pas plus pour ne pas vous en dévoiler davantage de l’intrigue générale du film. À l’écran, c’est donc Chadwick Boseman (Draft Day, Gods of Egypt) qui endosse de façon très juste le costume de Black Panther. Nous le retrouverons d’ailleurs prochainement (en février 2018) dans le premier film solo Marvel Studios consacré à un super-héros noir.
L’autre super-héros à faire son entrée dans le MCU à travers Captain America – Civil War, n’est pas un inconnu, mais il fait son grand retour au sein de la maison qui l’a vu naître. Il s’agit bien entendu de Spider-Man. Jusque-là, c’est Sony qui détenait les droits cinématographiques de l’homme araignée ; mais suite aux résultats décevants du reboot de la franchise (la série des « Amazing Spider-Man« ), et à la fuite de documents secrets, le studio s’est résigné à s’associer à Marvel/Disney pour poursuivre les aventures de Peter Parker en co-production. Car oui, le Spider-Man du MCU est donc encore une fois ce brave Peter. Mais contrairement à Black Panther, l’histoire qui l’introduit dans le film n’est pas son Origin Story. Il n’y aura d’ailleurs pas de nouvelles explications sur comment Peter a obtenu ses pouvoirs, mais le film est plein de sous-entendus sur la façon dont il les a eus, notamment vis-à-vis des deux précédentes sagas consacrées au célèbre tisseur. À l’écran, c’est le jeune Tom Holland (Au Cœur de l’Océan) qui donne vie à Spider-Man… le Spider-Man des comics originaux, celui qui n’arrête pas de parler durant ses combats, ou de raconter des blagues en permanence.
Peter Parker n’est bien sûr pas seul, puisqu’il vit toujours chez sa Tante May, qui est ici interprétée par Marisa Tomei (The Wrestler). Tante May, qui est du coup plus jeune et plus sexy que les précédentes versions du personnage, ce qui là aussi, est prétexte à des sous-entendus humoristiques lors de sa rencontre avec Tony Stark. Pour retrouver Spider-Man en solo, il faudra attendre juillet 2017, avec Spider-Man : Homecoming.
L’un des points de crispation entre les deux équipes de super-héros, ce sont les Accords de Sokovie. Il s’agit d’une résolution de l’ONU, approuvée par une majorité des États membres, et qui place les Avengers sous le contrôle du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Afin de faire respecter leurs nouveaux engagements aux Avengers, le gouvernement des États-Unis a missionné son secrétaire d’État à la Défense, le Général Ross. Ce nom ne vous est peut-être pas inconnu ? Et c’est tout à fait normal, puisque le Général Ross est déjà apparu dans le MCU, au cours de la Phase 1. Il s’agit bien sûr du grand « ennemi » de Bruce Banner / Hulk, et père de Betty Ross, la petite copine du Géant Vert. William Hurt reprend donc à merveille 8 ans plus tard, ce rôle de militaire salopard, prêt à tout pour assurer la protection de son pays vis-à-vis des « optimisés ».
Outre la Team Iron Man, Ross et les Nations Unies peuvent compter sur les agents de la Task Force (force d’intervention) de la CIA. Cet organisme est dirigé par Everett Ross, un diplomate américain, spécialiste du Wakanda dans les comics. Peu de choses à dire pour le moment sur ce personnage interprété par Martin Freeman (la sage Le Hobbit, la série Sherlock). Mais qui sait, peut-être deviendra-t-il le nouveau superviseur des Avengers, comme le fut Nick Fury auparavant ?
Sous les ordres d’Everett Ross, nous retrouvons un personnage que nous avions déjà croisé lors de Captain America : Le Soldat de l’Hiver. Il s’agit de l’ex-Agent 13 du S.H.I.E.L.D., alias Sharon Carter, la petite nièce de Peggy Carter. Toujours jouée par Emily VanCamp (la série Revenge), Sharon Carter se révélera un atout précieux pour l’équipe de Steve Rogers.
Si les Accords de Sokovie sont l’un des éléments déclencheurs de la querelle au sein des Avengers, d’autres éléments sont responsables de la situation de lutte fratricide dans laquelle nos héros vont se retrouver. En premier lieu, l’attaque menée par le mercenaire et ancien agent infiltré de l’HYDRA au cœur du S.H.I.E.L.D, Brock Rumlow, alias Crossbones. Suite aux événements de Captain America : Le Soldat de l’Hiver, nous avions laissé le personnage interprété par Frank Grillo dans un sale état. Il revient cependant ici plus fort que jamais, toujours prêt à combattre et à se venger de Steve Rogers, et ses agissements vont avoir des conséquences sur l’émergence des Accords de Sokovie.
Cependant, le principal antagoniste du film, c’est Helmut Zemo, plus connu dans les comics sous le titre de Baron Zemo, fils de l’un des fondateurs d’HYDRA. Dans le film, le personnage est très différent. Il s’agit d’un ancien soldat d’élite de l’armée sokovienne, qui agit en sous-main tout le long du film pour attiser le feu de la haine entre les Avengers. Mais nous n’en dirons pas plus, afin de ne par révéler les intentions du personnage joué par Daniel Brühl (Good Bye Lenin, Rush), et dont les agissements auront nécessairement de lourdes conséquences sur l’avenir des personnages dans l’Univers Cinématographique Marvel (MCU)
Aux manettes de ce troisième opus du « Premier des Vengeur », nous retrouvons les frères Anthony et Joe Russo. Dans la lignée du travail accompli sur Captain America : Le Soldat de l’Hiver, les frères Russo nous livrent un film très ancré dans la réalité, délaissant le côté super-héroïque pour une intrigue plus sobre et politique qui, comme dans le précédent volet de Captain America, joue énormément sur les aspects psychologiques.
Ce parti pris de réalisation, qui peut paraître incohérent avec un film rempli de super-héros, est un pari gagnant car il cadre parfaitement au style de film imaginé par le duo de scénaristes. Les différents moments-clés du film sont ainsi montrés depuis le point de vue des différents héros ce qui en renforce l’impact psychologique, et permet au spectateur de prendre la pleine mesure de ce qui est en train de se passer et des répercutions sur la suite de l’histoire. Un soin tout particulier a été apporté aux interactions entre les nombreux personnages ainsi qu’à leurs états émotionnels et psychologiques, ce qui contribue à bien obtenir ce coté « Civil War » et pas seulement « Captain America VS Iron Man » avec les autres héros en arrière-plan.
Tout comme dans le volet précédent, les effets spéciaux sont parfaitement intégrés à l’intrigue du film. Ils sont plus sages que dans les autres films de l’Univers Cinématographique Marvel qui se veulent plus héroïques dans leurs histoires respectives. Néanmoins ils se révèlent diablement efficaces lorsqu’il s’agit d’accompagner les scènes d’action et notamment les batailles entre les différents héros, dont la bataille de l’aéroport de Leipzig, qui marque réellement le début de la confrontation physique entre les deux groupes belligérants.
Au niveau musical, disons-le tout de suite, la bande originale ne vous laissera pas un souvenir aussi impérissable que celle des autres films du MCU qui se distingue par leurs grandes envolées héroïques. Néanmoins celle-ci est très efficace, et vous pourrez déceler aisément un thème principal, celui de la guerre civile. Henry Jackman (qui avait déjà œuvré sur la musique du précédent volet des aventures de Steve Rogers) nous livre ici une partition assez sobre et grave qui aide à camper l’intrigue et l’esprit du film : l’heure est grave pour les Avengeurs et la division interne se profile. La partition participe à renforcer les aspects psychologiques du film et aide à faire monter la pression jusqu’au climax qu’est la bataille entre les deux camps et les conséquences de cette division franche.
Enfin, un film Marvel Studios ne serait pas un film Marvel sans sa traditionnelle scène post-générique. Du fait des contraintes calendaires de production, les avant-premières n’ont pu proposer qu’une seule scène post-générique, celle concernant directement l’intrigue de Captain America. Cette scène nous permet de découvrir avant l’heure le royaume technologique du Wakanda, et ce qui s’y passe pourrait notamment avoir des conséquences sur l’intrigue du film Black Panther.
Concernant la seconde scène, c’est à ce jour un mystère, mais il est fort à parier qu’elle concernera le prochain film Marvel Studios, Doctor Strange, dont le tournage s’est achevé au début du mois d’avril.
Avant de conclure, laissons la parole à quelques-uns de nos reporters qui ont eu la chance de découvrir le film en avant-première, et qui vous livrent ici leur avis personnel.
Raiponce:
« Dans la lignée de Captain America : Le soldat de l’hiver, j’ai aimé ce film qui se distingue du reste des films du MCU par son aspect plus sombre et mature. Le film s’enchaîne de bout en bout sans temps mort et l’introduction des nouveaux personnages, Black Panther et Spider-Man, est réalisée de manière tellement réussie et naturelle qu’on a l’impression qu’ils sont là depuis les débuts du MCU. Les effets spéciaux sont impeccablement dosés, ni trop, ni trop peu et la musique nous plonge dès le départ dans l’esprit du film.
Pour résumer, si vous avez aimé Captain America : Le soldat de l’hiver, alors vous aimerez sûrement Captain America : Civil War. »
Picsou :
« Bien que très différent de l’intrigue comics dont il s’inspire, Captain America – Civil War est très certainement la suite de film Marvel Studios la plus aboutie depuis le premier film Avengers. Tous les ingrédients sont là, et se combinent parfaitement, pour nous offrir un spectacle fabuleux, à mille lieues de ce que nous offre la Distinguée Concurrence jusqu’à présent. Avec son MCU, Marvel Studios prouve définitivement à tous qu’ils sont devenus les maîtres en ce qui concerne les films de super-héros »
Vaiana :
« Assurément le meilleur film de super-héros à ce jour, tous studios réunis, et l’un des meilleurs films de l’année 2016. Visuellement, les combats sont plus épiques, le tout magnifiquement chorégraphié.
Concernant le scénario, celui-ci est parfaitement équilibré : rien n’est de trop, rien ne manque. Le traitement des personnages est bien dosé : on redécouvre nos héros préférés sous leur meilleur jour et on a envie de découvrir les nouveaux venus. Coup de cœur pour Spider-Man, qui profite d’un nouveau traitement qui lui va à ravir. L’humour est parfaitement dosé et délicieusement placé. Si vous voulez du grand spectacle, et ne pas être déçus : Captain America Civil War est le film qu’il vous faut. »
Pour conclure cette critique, Captain America : Civil War, constitue une nouvelle fois l’un des films de l’Univers Cinématographique Marvel, dont les implications sur la suite des événements seront certainement les plus importantes sur la Phase 3, et plus particulièrement sur Avengers – La Guerre de l’Infini. Ce troisième volet des aventures en solo de Steve Rogers réussit à gommer à la perfection les défauts que pouvait avoir le précédent volet de Captain America, mais aussi ceux constatés dans Avengers – l’Ère d’Ultron. Les Frères Russo démontrent avec brio qu’ils sont les dignes successeurs de Joss Whedon à la direction générale du MCU, et qu’ils ont largement les épaules pour assurer la gestion du plus grand cross-over cinématographique jamais vu jusque-là.
Mais en attendant 2018, Captain America : Civil War est à découvrir sur vos écrans à partir du 27 avril 2016, en 3D, en IMAX 3D, ou en D-BOX dans les salles équipées.