C’est devenu une tradition depuis déjà quelques années, Marvel ouvre la saison annuelle des films de super-héros. Et cette année, tout du moins en France, la tradition est respectée une nouvelle fois, avec la sortie le 11 février prochain du film Les Nouveaux Héros, 54ème film d’animation des Studios Disney… et première adaptation d’un comics Marvel par Disney depuis le rachat de « la maison des idées » en 2009.
Mais que vaut donc ce nouveau film d’animation, surtout après le succès colossal de la Reine des Neiges l’année dernière? Vrai Disney, faux Marvel ? Le film réussi-t-il à éviter les écueils que n’avait pas réussi à franchir Pixar avec Rebelle ?on tente de répondre à l’ensemble des questions que vous pouvez vous poser sur ce nouveau film d’animation des Studios Disney.
Annoncé au premier semestre 2013, initialement sous le nom de Big Hero 6, les Nouveaux Héros est la première adaptation d’un comics Marvel par le studio d’animation de la Maison Mère Walt Disney Company. Et comme vous pourrez le constater, nous sommes tout de même plus proches de l’adaptation que de l’inspiration pour ce nouveau film.
Beaucoup moins connu que leurs confrères américains des Avengers, dont ils sont la succursale asiatique, les super-héros de Big Hero 6 ont le même objectif, protéger le monde contre les super-villains, depuis leur base de Tokyo au Japon.
Le groupe est fondé initialement en 1998 par le Samouraï d’Argent (celui-là même que vous avez peut-être déjà vu dans l’adaptation Wolverine – Le Combat de l’Immortel), sur demande du gouvernement japonnais. Au fil des années, plusieurs héros locaux sont alors recrutés pour former l’équipe actuellement présente dans les comics, qui se compose de :
- Hiro Takachiko, jeune inventeur de génie et créateur de Baymax ;
- Baymax, synthézoïde (comme La Vision dans le prochain Avengers) et garde du corps de Hiro, pouvant se transformer en dragon, et enfermant la mémoire du défunt père de Hiro ;
- Honey Lemon, brillante scientifique possédant la bourse de puissance, lui permettant de piocher divers éléments et objets dans des univers parallèles ;
- GoGo Tomago, ancienne criminelle pouvant transformer son corps en boule d’énergie pour atteindre la vitesse de la lumière ;
- Wasabi No-Ginger, spécialiste de l’art du sabre, et capable de matérialiser des lames d’énergie par la puissance de son esprit ;
- Fred, capable de se transformer en Kaïju (monstre géant de la culture japonaise, popularisé par Godzilla) ;
La tâche étant donc ardue pour adapter un tel univers, totalement inconnu du grand public, et pouvant avoir un côté assez segmentant de par son côté « mangaïsant ». C’est le réalisateur Don Hall, qui avait déjà réalisé au préalable Winnie L’Ourson en 2011, grand fan de comics qui fut choisi pour porter ce groupe de super-héros à l’écran. Ce faisant, Disney lui donna une grande marge de liberté quant à son adaptation. En plus de la réalisation du film il travailla également sur le scénario, domaine où il n’est pas inexpérimenté puisqu’il avait déjà travaillé sur celui de La Princesse et la Grenouille et de Kuzco, l’Empereur Mégalo.
Il a été secondé dans la réalisation du film par Chris Williams qui avait réalisé Volt en 2008.
Pour compléter l’équipe on retrouve Roy Conli, John Lasseter et Kristina Reed à la production.
Les Nouveaux Héros est une comédie d’aventure et d’action dont le héros est un génie de la robotique nommé Hiro Hamada, qui va apprendre à maîtriser et exploiter son talent grâce à son frère, le brillant Tadashi, et à leurs amis GoGo Tamago, accro à l’adrénaline, Wasabi No-Ginger, un maniaque de la propreté, Honey Lemon, une chimiste surdouée, et Fred, fanboy convaincu. Lorsqu’ils se retrouvent embarqués dans un complot criminel qui menace de détruire la ville de San Fransokyo, Hiro se tourne vers son plus proche compagnon, le robot Baymax, et transforme la petite bande en un groupe de super-héros high-tech déterminés à résoudre le mystère et à sauver San Fransokyo.https://www.dailymotion.com/embed/video/x2f5kif
Les Nouveaux Héros nous raconte donc l’histoire d’un jeune garçon prodige de 14 ans, génie de la robotique, Hiro Hamada et de son grand frère Tadashi qui est tout aussi brillant que lui. Tous deux vivent à San Fransokyo, dans un futur alternatif proche de notre époque, chez leur tante Cass depuis près de 10 ans, suite à la mort de leurs parents.
Hiro a décroché son bac à 13 ans et n’a d’autres passions dans la vie que les combats de robots illégaux. Son frère Tadashi, protecteur, le sort toujours de ses frasques, et tente de l’orienter dans le droit chemin. Il finit par le convaincre de les rejoindre, lui et ses amis dans leur labo à l’Université San Fransokyo Tech, où Hiro pourra exploiter et améliorer son don. Cependant suite à un accident Tadashi disparait, et tous les rêves universitaires de Hiro avec lui…
C’est alors qu’apparait la dernière invention que Tadashi venait de finaliser avant de disparaître, Baymax, un robot infirmier. Il fera tout son possible pour apaiser Hiro et soigner son mal être. Tout, même se lancer dans une enquête absurde pour faire plaisir au garçon.
C’est ainsi, qu’Hiro va apprendre qu’un mystérieux individu masqué s’est emparé d’une de ses inventions qu’il croyait détruite, les microbots, pour s’en servir à des fins personnelles. L’arrivée de ce méchant, Yokai, donne un nouvel objectif de vie à Hiro : il se doit de le stopper ! Mais pour ça il lui faut de l’aide, c’est ainsi qu’il va transformer le groupe d’amis de Tadashi et Baymax en Super-héros !
La grande force du film réside dans ses personnages, et surtout dans ses deux personnages principaux Hiro et son robot Baymax. Leur duo est indissociable, c’est ensemble qu’ils apportent l’humour et l’émotion au film, en étant à la fois un duo humoristique et attendrissant. En effet, Baymax apporte de la légèreté au film quand la situation de deuil de Hiro appelle le spectateur à la tristesse et la compassion. Baymax par son design réconfortant et ses expressions à la fois mignonnes et drôles apportent de l’apaisement à Hiro mais aussi au spectateur tout autant ému par la disparition de Tadashi que le jeune garçon. Ses réactions très premiers degrés amène le film à des situations et répliques plutôt cocasses, c’est une de ces situations qui amène les héros à l’intrigue du film. Toutefois au contact de Hiro, on constate avec attendrissement que Baymax s’humanise petit à petit et le spectateur n’a qu’une seule envie à la fin du film, faire un câlin chaud et réconfortant au robot infirmier.
Les seconds personnages sont également bien conçus, même si moins explorés. Premièrement avec Tadashi qui apparait tout simplement comme le grand frère idéal, élève modèle, adoré de ses amis, modèle pour son petit frère, ils se vouent tous deux une admiration sans borne. Tadashi est prêt à tout pour protéger son petit frère, même quand il enfreint les règles. C’est lui qui arrivera à canaliser ses envies de combats de robots et qui l’aidera à trouver sa voie en l’incitant à le rejoindre lui et ses amis à San Fransokyo Tech, son Université où il pourra étudier avec le professeur Callaghan.
Les Nouveaux Héros ne serait rien sans ses…héros. Et pour ça on peut compter sur 4 étudiants geek fans de science et de technologie. On retrouve la rebelle et cool GoGo Tomago, Wasabi légèrement maniaque sur les bords, l’exubérante et pétillante chimiste Honey Lemon qui plaira aux petites filles avec ses côtés très girly, et enfin Fred… la mascotte de l’Université qui rêve de se transformer en lézard géant !
Cette bande hétéroclite apporte de la fraicheur au film et ravira les fanboys et geeks qui regarderont le film, ils secondent bien le duo porteur du film Hiro et Baymax, même si ils restent toujours en retrait par rapport à eux, ce qui donne un certain déséquilibre au film puisque son nom est « Les Nouveaux Héros » et non « Baymax et Hiro ». Si 2ème opus il y a un jour, espérons que ce déséquilibre sera corrigé, car il y a là un vrai potentiel dans ces personnages.
Nous ne pouvons terminer cette partie sur les protagonistes du film sans évoquer tante Cass, chez qui les deux frères vivent depuis des années. Cass sous son côté doux, attentionné et un brin loufoque, a quelque chose de très attachant, on sent beaucoup d’amour émaner d’elle, même si parfois elle semble quelque peu perdue et désorientée dans sa façon de gérer les deux garçons, et c’est ça qui la rend crédible.
Déjà initié dans les films d’animation précédents, Disney creuse ici un peu plus les relations humaines par l’intermédiaire de ces deux personnages, comme il l’avait déjà fait avec Ralph et Vaneloppe ou Anna et Elsa. Les personnages gagnent ainsi en profondeur, Hiro par exemple n’étant pas le héros Disney lisse comme on peut avoir l’habitude de voir. Bien que profondément gentil il est aussi capable d’avoir des envies de vengeance et de violence, comme chacun d’entre nous il est tenté par le côté obscur et c’est précisément cela qui le rend aussi humain et attachant. On peut tous à un moment de notre vie s’identifier à lui.
Cela se ressent également avec le super-vilain Yokai, qui sans trop en dévoiler est plus qu’un simple Méchant Disney, c’est la vie et ses mauvais choix qui l’ont conduit là, et sa construction psychologique n’est pas sans rappeler certains vilains Marvel. Bien qu’il n’arrive pas au niveau charismatique de Méchants anthologiques comme Scar, Jafar ou Maléfique
Les Nouveaux Héros est donc à la fois un Disney et un Marvel. Bien que Marvel Studios n’ai pas participé au processus de création du film, bien au contraire, on a tout de même l’impression de regarder un Marvel type, comme Iron Man ou Spider-Man mais sous la forme d’un long métrage d’animation.
On y retrouve les mêmes ingrédients. Hiro, jeune garçon qui veut sauver le monde et qui par le biais de son génie et du high-tech va devenir un super héros n’est pas sans rappeler un certain Iron Man. On retrouve également une intrigue bien menée avec un super-vilain à la hauteur de nos héros et quelques envolées musicales héroïques. Et comme un Marvel n’est pas complet sans son caméo de Stan Lee, et sa scène post-générique, ces éléments sont donc tout naturellement présents dans Les Nouveaux Héros
Mais le film est également un Disney, et c’est indéniable. Outre le design, le film d’animation a beaucoup d’humour, des personnages attachants et beaucoup d’émotions. C’est ainsi que sous couvert d’une aventure riche en rebondissements, le film fait réfléchir le spectateur adulte ou enfant sur les drames de la vie, le deuil. Car bien qu’on vive les aventures de Hiro, Baymax et leurs amis, on observe également durant tout le film la traversée du jeune garçon dans toutes les phases du processus du deuil. On le voit ainsi passer par les différentes étapes que sont le refus, la colère et enfin l’acceptation, le tout grâce aux soins prodigués par Baymax, l’adorable robot. Toutefois le sujet est toujours traité avec beaucoup de décence et de justesse, et le film nous transporte tout du long du rire aux larmes sans jamais chercher à faire pleurer inutilement.
Outre ses personnages et son histoire, ce film est également un Disney par son design. La pâte du studio d’animation est parfaitement reconnaissable dans l’esthétique des personnages, il n’y a qu’à voir les personnages féminins chez qui on retrouve les traits de Raiponce, ou encore Elsa. Les personnages conservent toutefois le style de leur source d’inspiration Marvel, avec un côté très japonisant dans leurs traits, particulièrement pour les personnages d’origine asiatique.
En fin de de compte, seul Wasabi s’éloigne pas mal du personnage initial, du fait principalement d’un changement ethnique (Wasabi est japonnais dans les comics, il est afro-américain dans le dessin animé). Mais ce genre de modification n’est pas nouveau pour une adaptation Marvel (souvenez-vous du personnage d’Heimdall dans Thor).
Du côté des décors il y a également du changement par rapport aux comics. En effet, l’action du film se déroule non pas à Tokyo, mais à San Fransokyo, ville imaginaire qui est la fusion parfaite de Tokyo et de San Francisco. En soit, l’inspiration principale est la ville américaine, reconnaissable par la morphologie et l’organisation globale de la ville, ce qui est assez déroutant pour ceux qui connaissent les deux villes. Cependant, d’un point de vue du style architectural, c’est la ville japonaise qui domine.
San Fransokyo n’est donc ni l’une, ni l’autre, mais bien la fusion des deux villes en une seule. Vous pourrez donc y retrouver tout aussi bien les célèbres cable car de l’une que le métro aérien de l’autre, ou bien encore la Transamerica Pyramid de l’une et la Tour de Tokyo de l’autre.
Outre sa source d’inspiration principale, le comics Marvel, le film fait également quelques clins d’œil à d’autres célèbres franchises de la culture geek, la plus voyante concernant Stargate … mais à vous d’identifier ces références . Bien entendu, le film abrite également d’autres références concernant Marvel et Disney, et elles sont nombreuses. Les Mondes de Ralph, Volt, La Reine des Neiges… Cherchez bien, des éléments des ces films sont cachés dans Les Nouveaux Héros !
Enfin, un film Disney ne serait pas un film Disney sans musique. Mais ici, point de chansons. Les Nouveaux Héros n’est pas une comédie musicale, mais bien un véritable film d’action. C’est donc le compositeur Henry Jackman qui s’est attelé à cette tâche. L’homme est issu de l’école Hans Zimmer (il a travaillé sur certaines musiques de la saga Pirates des Caraïbes). Il a déjà travaillé pour Disney, notamment avec le réalisateur du film Don Hall (sur Winnie l’Ourson)… mais aussi pour Marvel, notamment sur le dernier volet de Captain America – Le Soldat de l’Hiver, et sur le très attendu 3ème volet du premier des Vengeurs, Captain America – Civil War. Si en soit, la musique n’est pas extraordinaire, elle accompagne plutôt bien le film, et particulièrement les scènes actions.
Un morceau retiendra cependant votre attention, Immortals, la chanson du générique de fin, aussi présente dans le film. Il s’agit ici d’un morceau inédit du groupe de rock Fall Out Boy.
Avant de nous quitter, voici un petit condensé des avis de l’équipe de rédaction, et leurs enfants : Je partais sans aucun a priori sur le film. Je n’avais pas accroché à la campagne de pub, j’avais juste apprécié des visuels de bonne qualité. Tout cela pour simplement dire: j’ai adoré ce film ! Non, il n’atteint pas mon TOP 3 des films Disney, mais il arrive haut dans le classement.
J’ai pu découvrir un film avec une histoire qui me parle, centré sur la science (j’adore!, big up pour la référence à Stargate), sur un personnage qui va évoluer… Bref, tout simplement une bonne histoire. On peut en plus apprécier les différents rebondissements qui changent la donne et évitent de s’installer dans un film trop simpliste. De plus, l’humour est omniprésent, et qui avec l’action présente dans le film forme un subtil mélange qui me plait totalement. Je ne dirai pas grand chose sur Baymax, si ce n’est qu’on s’attache rapidement à ce personnage drôle et attendrissant. Un petit bémol sur les personnages secondaires trop peu développés dans le film.
Je n’ai aucun souvenir de la musique du film, ce qui est en soi une bonne chose. Elle n’est pas excellente, mais surtout elle n’est pas mauvaise!
Pour les visuels, rien à re-dire. Des images superbes, et une 3-D qui fonctionne bien (notamment pour le survol de San Fransokyo).
Ce film n’est pas le meilleur Disney, mais il reste un très bon film que je ne peux que conseiller. Les Nouveaux Héros est une parfaite transposition des films Marvel dans le monde de l’animation. On retrouve tous les ingrédients d’un bon Marvel à savoir une histoire simple mais proposant de nombreux rebondissements, des personnages soignés, de l’action, de l’humour et quelques notes héroïques du côté de la musique. A cette recette s’ajoute les secrets d’un bon Disney avec une animation et une 3D au top (San Fransokyo frôle le photo réalisme), des bons sentiments, de l’émotion et des personnages attachants (le duo Hiro – Baymax fonctionne à merveille). Secouez le tout, ajoutez quelques clin d’œil bien placés et vous obtenez ce nouveau bijou des Studios d’Animation Disney. Pour moi la première partie est réussie et présente un humour pour tous les spectateurs, la seconde partie est décevante mais correcte et le final est totalement raté. Le film aurait réellement gagné à perdre 10 minutes ou par un autre choix de scénario. Mais globalement le film fonctionne bien sans apporter de nouveautés : c’est un assemblage flagrant de ce qui a fonctionné dans le film d’animation. J’ai eu beaucoup de mal à reconnaître un Disney dans ce film. Néanmoins, on rentre bien dans le film avec un rythme et un humour très soutenus dès le départ. Malheureusement, passée la moitié du film environ, le soufflé retombe et on a du mal à rester dans le film. J’ai donc été déçu du résultat. Il n’en reste pas moins quelques bonnes idées et trouvailles, la principale étant Baymax, sorte de cousin éloignée d’Olaf et de Ralph. C’est finalement lui le héros du film, les autres devenant secondaires dès qu’il apparaît. Hiro, censé être le personnage principal, rappelle lui un peu Vaneloppe, en version « intello ». Ce n’est pas un chef d’œuvre, loin de là, mais il se laisse voir.S. (9 ans) : J’ai beaucoup aimé le film et en particulier le gros robot Baymax. Il est drôle et attendrissant. Comme Olaf on a envie de lui faire des câlins !
Les autres personnages sont curieux en particulier la blonde qui est un peu fofolle en opposition avec la brune qui est trop sérieuse.
Hiro et les autres noms m’ont paru bizarres pour un film Disney. J’ai bien aimé le film et en particulier l’humour autour du personnage de Baymax. On ne s’ennuie pas. Néanmoins je n’ai pas aimé la fin un peu triste et en deçà du reste du film. On a un peu de mal à s’attacher aux personnages secondaires. Cela ne restera donc pas mon film Disney préféré. 50% Disney, 50% Marvel, 100% réussi!
Là où Pixar avec son Rebelle n’avait pas réussi à passer le cap de la comparaison aux autres films de princesses, Walt Disney Animation réussi le pari difficile de la symbiose entre son univers et celui de Marvel Entertainement. Le film devrait ravir les jeunes en manque d’action, mais également les fans de Marvel, tout comme ceux de Disney. Grande fan des films d’animation Disney et des Marvel je suis conquise par Les Nouveaux Héros. Visuellement il est bluffant, l’histoire est à la fois drôle et émouvante le tout mené par une intrigue bien ficelée. De quoi ravir petits et grands, et pas seulement les garçons. Avec Honey Lemon et Baymax les petites filles trouveront leur compte.
Vous pouvez le constater suite à ces avis, malgré les grandes qualités du film, la rédaction fait un bilan assez contrasté, les avis vont du très bon au mitigé. Comme Les Mondes de Ralph, on peut se demander si le film ne s’adresse ici pas plus aux adolescents qu’aux enfants, qui risquent d’être déroutés par cet univers très loin des standards Disney, et très clairement plus proche de Pixar et de Marvel. Cependant les petits garçons fans de super-héros ne seront pas en reste et seront sûrement conquis, quand bien même ils passeraient à côté du message très adulte du film.
Le film devrait également ravir les fans de Marvel, et les fans du Disney plus adulte.
Et le résultat semble avoir plutôt bien marché en Amérique du Nord, puisque le film réalise l’un des meilleurs résultats sur ce territoire pour un film d’animation Disney, à 217M$ (soit en 4ème position, juste derrière Le Roi Lion, La Reine des Neiges, et La Belle & la Bête). Une chose est sûre, le nouvel Âge d’or se confirme et continue ici, les studios Disney semblent ne faire aucune fausse note depuis la Princesse et la Grenouille et on ne peut que s’en réjouir.
Si vous aussi vous voulez vous faire votre propre avis, alors rendez-vous à partir du 11 février 2015 pour découvrir Les Nouveaux Héros dans le cinéma le plus proche de chez vous.