Depuis décembre 2004, la super nanny mary poppins occupe avec brio la scène du Prince Edward Theatre, au sein du West End londonien. Le musical à succès est le deuxième produit par Disney Theatrical Productions dans la capitale anglaise après The Lion King, et le premier à être coproduit. Ca n’a rien d’étonnant, quand on sait que le coproduction Cameron mcIntosh est non seulement à l’origine du projet, mais est en plus un fin connaisseur de la scène londonienne.
La suite, on la connaît : 3 années d’un succès qui ne s’est jamais démenti, à tel point qu’une nouvelle troupe s’est montée cette fin d’année à Broadway pour faire découvrir le spectacle aux New-Yorkais.
malheureusement pour Londres, où l’intrigue se déroule tout de même, il a fallu dire adieu à mary poppins ce 12 janvier. Elle se prépare en effet à partir en tournée dans tout le Royaume-Uni dès cet été.
J’ai eu la chance de pouvoir assister à deux représentations du spectacle avant qu’il ne parte : une fois dans l’orchestre et une autre au premier rang du 2ème balcon. Je ne vous cacherai pas que ces deux expériences ont été plus magiques l’une que l’autre. Je préfère ne pas me lancer dans une critique tant elle serait positive.
En attendant, j’étais bien curieux de savoir ce qu’allait devenir le Prince Edward Theatre maintenant qu’il a été abandonné. Je me suis donc rendu sur place pour me rendre compte de l’étendue des « dégâts ». Le résultat : une nouvelle production qui débutera le 28 février 2008, intitulée « Jersey Boys ». C’est une reprise d’un musical qui existe déjà à Broadway, et dont le CD de « l’Original Broadway Cast Recording » commence à arriver chez les disquaires londoniens. Vu l’affiche et comme je ne connais pas (encore), ça ne me botte pas plus que ça pour l’instant. Je ne suis cependant pas objectif, étant donné que je suis triste de voir mary s’en aller.
Vous me connaissez : il a fallu que j’en sache plus!
L’intérieur est entièrement en travaux, de sorte que tout ce qui rappelle la présence de notre nounou adorée et de Disney disparaisse. Comme d’habitude, voici quelques photos de ce qui est normalement inaccessible aux yeux de tous :
Rien de bien folichon, mais il fallait en parler, ne serait-ce que pour rendre hommage à tous ces artistes et techniciens qui se sont donnés chaque soir ou plus pour que la magie existe réellement sur scène, pendant à chaque fois près de 3 heures.