La Reine des Neiges est le 53ème Grand Classique des Studios d’Animation Disney, et s’inspire (de loin seulement) du conte du même nom de Hans Christian Andersen publié en 1845. Walt Disney, se sentant très proche du célèbre conteur avait tout naturellement cherché à adapter ses plus célèbres écrits. Comme pour La Petite Sirène, il s’y est essayé très longtemps mais sans jamais trouver l’approche qui convenait. Pendant des années ce projet est resté à l’étude, avant de retourner dans les cartons encore et encore. Et puis, le succès de Raiponce, a convaincu Peter Del Vecho et son équipe qu’il était finalement possible d’adapter La Reine des Neiges. Il suffisait simplement de changer l’angle du conte originel basé sur l’histoire de cette petite fille Gerda partant à la recherche de son meilleur ami Kay enlevé par La Reine des Neiges et de centrer plutôt l’histoire sur deux sœurs, ce qui permettait ainsi de rendre le projet émotionnellement plus fort. C’est comme ça qu’il est finalement ressorti et qu’il est devenu ce petit bijou d’animation que nous allons aujourd’hui vous présenter.
Ce nouveau film d’animation est co-réalisé par Chris Buck (Tarzan) et Jennifer Lee (Les Mondes de Ralph) et produit par Peter Del Vecho (La Princesse et la Grenouille), le tout sur une musique de Christophe Beck (Paperman), sur des chansons du compositeur de Broadway Robert Lopez (The Book of Mormon) et de sa femme Kristen Anderson-Lopez (Le Monde de Nemo – le Musical).
Anna, une jeune fille aussi audacieuse qu’optimiste, se lance dans un incroyable voyage en compagnie de Kristoff, un montagnard expérimenté, et de son fidèle renne, Sven, à la recherche de sa sœur Elsa, la Reine des Neiges, qui a plongé le royaume d’Arendelle dans un hiver éternel… En chemin, ils vont rencontrer de mystérieux trolls et un drôle de bonhomme de neige nommé Olaf, braver les conditions extrêmes des sommets escarpés et glacés, et affronter la magie qui les guette à chaque pas…http://www.youtube.com/embed/uyP70r9PS6A?rel=0
Penchons nous pour commencer sur les différents personnages du film en commençant par Anna. Dès les premières images qui ont filtré, et la communication autour du film n’aidant pas, on a comparé Anna à Raiponce. Au final il n’en est rien. Leur seul point commun ? Elles ont vécu toutes les deux coupées du monde, recluses dans un palais doré pour la première et dans une tour pour l’autre.
Au fil des ans sa relation avec sa sœur Elsa s’est dégradée au point d’en être devenue inexistante aux yeux de celle-ci. Anna, d’un naturel optimiste, n’en a pas pour autant perdu sa curiosité du monde extérieur, son enthousiasme, son humour et sa propension à toujours garder sur le monde un regard émerveillé. Elle ne rêve que d’une chose, profiter de l’ouverture des portes du royaume pour le couronnement de sa sœur pour se faire des amis et pourquoi pas trouver le grand Amour ? Parce qu’Anna est une grande rêveuse et une éternelle romantique. On pourrait de prime abord la qualifier de naïve, elle n’en a pas moins du caractère, une volonté d’acier et un courage sans faille qui des fois peut la conduire à foncer tête baissée.
Elsa, à contrario, s’est forgée sa propre solitude. Pas par choix mais par crainte de devenir un monstre et de blesser voire tuer ceux qu’elle aime. Sa peur est devenue pour elle au fil des années une prison, l’isolant de la personne qui lui était la plus chère au monde, sa petite sœur Anna. Elle au final grandi dans sa chambre, porte close, telle une princesse enfermée dans une tour d’ivoire par une malédiction. Sa malédiction étant ses pouvoirs magiques qui la forcent à maîtriser la moindre de ses émotions, bonne ou mauvaise, quitte à passer pour un personnage froid et distant. Elsa est certainement le personnage le plus complexe qui a été créé par les Studios Disney, et elle rejoint aisément la Bête dans les personnages les plus torturés, mais également les plus touchants qui soit.
Pour la première fois on a deux héroïnes, il est donc normal d’avoir deux personnages principaux masculins, non ?
Dans son périple Anna est accompagnée de Kristoff, un montagnard solitaire qui n’a pour seul compagnon que son renne, Sven, avec qui il est inséparable depuis sa plus tendre enfance. A première vue, Kristoff apparait au public comme un ronchon solitaire, un peu schizo sur les bords (il parle à la place de Sven), mais très vite on se rend compte de son courage, de son altruisme, et de son cœur en or. Sven, son renne, joue le rôle de son meilleur ami, mais c’est également lui qui lui rappelle toutes les qualités qu’il a en lui et qu’il tente de cacher aux yeux des autres. Bien qu’offrant un duo comique avec Sven, et apportant une touche de fraîcheur et son lot de scènes cocasses avec Anna, on réalise au final que Kristoff, l’anti-prince charmant un peu bourru au début, est un garçon attendrissant et bien plus proche de la réalité que l’image idéalisée du prince charmant véhiculée par Disney depuis son tout premier conte de fée.
D’ailleurs cet archétype du Prince Charmant est représenté par Hans, qui incarne à lui seul tous les fantasmes qu’on peut avoir sur LE prince parfait, le prince Disney ultime en somme. Il est séduisant, élégant, chevaleresque, courtois, drôle, intelligent, altruiste et c’est un vrai prince. Lorsqu’Anna lui laisse les clefs du Royaume d’Arendelle, il a à cœur de veiller à la sécurité des habitants, et aux besoins de tout un chacun, en réprimant si besoin les envies de fronde d’un certain inopportun personnage qui voudrait profiter de la situation. Ah oui et il sait danser également ! Au fond il est p-a-r-f-a-i-t, et Anna le sait !
A côté de tous ces personnages nous avons également Olaf. Bonhomme de neige créé par Elsa, il est le lien immuable qui reste entre les deux sœurs, puisque petites nos deux princesses aimaient à construire des bonhommes de neige. Mais c’est un bonhomme de neige un peu particulier parce que voyez-vous, il a un rêve. Celui de voir l’été ! Un peu incongru me direz vous, mais lui ça ne semble pas le déranger. Olaf est LE personnage qui vous fera fondre à coup sûr. Dans l’équipe on a déjà tous craqué pour lui. Son innocence, et sa naïveté, loin d’en faire un personnage niais, apportent énormément de fraicheur et de douceur au film. Olaf n’a beau connaître presque rien de la vie –et de la chaleur- il garde constamment un œil rêveur, optimiste sur le monde.
Au niveau des personnages secondaires on n’est pas en reste non plus, avec un duc cupide, le duc de Weselton, un brin manipulateur et loufoque, qui n’a d’autres intérêts que les siens et qui est prêt à tout pour les servir même si pour cela il doit se débarrasser de ceux qui lui barrent la route. Avec lui et ses deux gorilles, on est dans la construction basique du personnage méprisable.
Nos héros croiseront également Oaken le propriétaire du Wandering Oaken’s Trading Post and Sauna, un vendeur avec une imposante carrure. Sous ses airs de géant, il est très gentil, mais veillez à ne pas essayer de l’escroquer ou de marchander avec lui. Il n’hésitera pas à vous jeter dehors ! Enfin un conte de fée n’en est pas vraiment un sans personnages fantastiques. Ici ils sont représentés par une joyeuse famille de Trolls issus de la roche volcanique et dirigée par Pabbie, à fois chef de tribu, guérisseur et un peu mage sur les bords. C’est lui qui mettra Elsa en garde contre la dangerosité de ses pouvoirs. Ils sont attachants, rigolos et ont une passion sans bornes pour les histoires d’amour.
Si Disney continue dans ce film de moderniser le genre du conte de fées, il passe aussi à une étape supérieure question esthétisme et technicité de l’image, et arrive à un point encore jamais atteint.
Pour rendre le royaume d’Arendelle aussi crédible que possible, les réalisateurs se sont plongés dans la culture nordiste et scandinave. Résultat : les décors et l’esthétique du film s’inspirent directement de la culture Norvégienne. C’est ainsi que l’on retrouve au sein du château, mais aussi sur les vêtements des principaux personnages, les motifs des vêtements traditionnels issus du folklore scandinave. Les réalisateurs se sont pour cela inspirés du bunad, le costume aux couleurs chatoyantes et du Rosemaling, célèbre art décoratif norvégien que l’on retrouve tout au long du film.
On retrouve ces mêmes motifs dans la neige que crée Elsa, pour que l’immersion se fasse jusqu’au bout ! Le producteur Peter Del Vecho le confesse : « Cette histoire a une dimension épique et la capacité rare de vous plonger dans un univers; on a vraiment l’impression que cet endroit existe et qu’il est empli de magie. On en oublierait presque qu’on est en train de regarder un film ».
Cette idée est renforcée par les plans du film qui rendent l’expérience d’autant plus immersive : on a l’impression d’assister à une séance en 3D, mais sans lunettes ! Dès la première scène, lorsque l’on voit les transporteurs sortir les blocs de glace de l’eau, le plan est en contre-plongée, comme si l’on observait la scène de sous l’eau et que les scies nous transperçaient. L’effet est bien entendu encore plus saisissant en projection 3D.
Pour représenter la neige, une matière très difficile à animer, l’équipe du film a dû mettre en place une technologie très poussée qui a permis à la glace d’affluer tout en donnant un aspect très graphique aux effusions de gel d’Elsa. La neige, partie intégrante du décor du film, était un élément clé : pour la rendre visuellement plus intéressante, les producteurs ont choisi de lui trouver des textures variées, comme l’effet mouillé ou poudreuse. Plus de 2 000 sortes de flocons différents ont aussi été dessinés pour le film !
Pour l’anecdote, les simulations de rendu de neige paraissaient tellement incroyables à l’équipe du film, qu’ils ont du réaliser des expériences dans la vie réelle, pour se rendre compte que la neige générée par ordinateur avait le même comportement que la véritable poudreuse.
Le château qu’Elsa construit pour s’exiler ne vous laissera pas de glace. Entièrement gelé et érigé sur la montagne du nord, ce palais époustouflant reflète mille lumières. Plus de 30 heures étaient nécessaires pour produire une seule image, afin que la lumière s’y reflète au mieux. Autre curiosité de ce merveilleux palais, l’animation de sa construction correspond aux phénomènes se produisant lorsque l’on observe la formation de la glace au niveau moléculaire… Puisque l’on vous dit que l’animation a été repoussée jusque dans les limites du possible !
Les personnages reprennent le graphisme imaginé pour la sortie de Raiponce, les Studios d’Animation Disney semblent ainsi avoir trouvé leur style des années 2010, comme Peter Pan et Alice au Pays des Merveilles en leur temps. Néanmoins, les producteurs ont repoussé leurs limites avec La Reine des Neiges, en rendant les visages des personnages beaucoup plus expressifs. Leurs yeux, le mouvement de leurs sourcils et leurs mimiques, tout donne l’impression que les personnages sont vivants derrière l’écran; on peut, sans même qu’ils aient besoin de parler, comprendre ce qu’ils ressentent, ce qui n’était pas possible au moment de la production de Raiponce, dont les expressions sont plus figées.
Cette précision dans l’animation s’explique par l’utilisation d’un nouveau procédé, déjà testé sur le court-métrage Paperman. Il s’agit en fait de réaliser les principaux mouvements et expressions des personnages en animation traditionnelle à la main, puis de superposer cette esquisse au modèle généré par ordinateur, afin de reproduire sur ce dernier les niveaux de détails d’expressions que ne peut calculer en un ordinateur. Il s’agit ni plus ni moins que de la performance capture appliquée à un dessin animée à la main.
Avec une identité visuelle aussi forte, les studios Disney ont réussi à démarquer l’histoire d’Anna et d’Elsa de celles des princesses précédentes, les rendant uniques. Mais plus encore que les images du film, c’est la musique qui remporte tous les suffrages. Dans la lignée des chefs-d’œuvre Disney des années 1990, la ligne musicale de la Reine des Neiges risque fortement de vous faire fondre !
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Disney s’est donné les moyens de ses ambitions. Comme à la fin des années 1980, lorsque le studio avait fait appel aux nouveaux chouchous de Broadway, alias Howard Ashman et Alan Menken, Disney aujourd’hui décidé de faire appel aux nouveaux talents de la comédie musicale américaine.
C’est donc à Robert Lopez, et à sa femme Kristen Anderson-Lopez, que l’on doit les chansons du film. Le couple n’en est pas à sa première collaboration avec Disney, puisqu’ils ont déjà travaillé sur l’adaptation en comédie musicale du film Le Monde de Nemo pour le parc Disney’s Animal Kingdom en Floride, mais également sur le dernier film de Winnie l’Ourson, sortie en 2011, déjà produit par Peter Del Vecho. Si sa femme est moins connue que lui, Robert Lopez est l’une des nouvelles valeurs sûres de Broadway, vainqueur de plusieurs Tony Award pour ses compositions sur Avenue Q et The Book of Mormon.
C’est donc tout naturellement que l’on retrouve un style très inspiré des comédies musicales de Broadway à travers les huit chansons du film. À chaque chanson, les personnages expriment ainsi leurs sentiments profonds, dans la plus pure tradition du Musical et du film d’animation Disney, les chansons font partie intégrante du film et ne sont pas là juste pour rythmer, elles font avancer l’intrigue.
Mais la chanson la plus déchirante reste très certainement Let It Go (Libérée, Délivrée en VF), qui constitue d’ailleurs la chanson principale du film, puisque vous pourrez la retrouver dans une réorchestration pop par Demi Lovato en générique de fin. Dans cette chanson, toute la frustration accumulée depuis tant d’années par le personnage d’Elsa explose littéralement aux oreilles du spectateur, telle une libération salvatrice pour celle qui devient ainsi La Reine des Neiges et accepte enfin son pouvoir. Bien entendu, les performances d’Idina Menzel en VO (Wicked, Glee), et de Anaïs Delva en VF (Roméo & Juliette dans sa version de 2010, Dracula, Spamalot) ne sont pas étrangères à toute l’émotion qui transpire de cette chanson, qui sera assurément une future candidate à l’oscar de la meilleure chanson 2014. Toutefois, ce trop plein de passages chantés pourrait en déstabiliser plus d’un, notamment ceux que les comédies musicales rebutent. En effet, la première moitié du film est très, très chantée. Si vous n’aviez pas aimé La Princesse et la Grenouille pour les mêmes raisons, vous voilà prévenus.http://www.dailymotion.com/embed/video/x17ayih
Retrouvez notre interview des voix françaises avec Anaïs Delva (Elsa) mais aussi de Dany Boon (Olaf)
Du côté de la musique originale, c’est le compositeur Christophe Beck qui s’y colle. Peu connu du grand public, le compositeur a pourtant près de 15 ans de carrière derrière lui. Il a notamment œuvré sur les saisons 2 à 4 de la série Buffy contre les Vampires (composition pour laquelle il remporta un Emmy Award).
Le style de Christophe Beck est très varié, puisqu’il peut donner dans la comédie trash comme avec Very Bad Trip, comme dans le court-métrage intimiste pour Paperman, sa seconde collaboration avec les studios Disney. En effet, le compositeur n’en est pas à sa première participation à un film du groupe, puisqu’il a également composé les musiques du film Les Muppets en 2011.
Pour La Reine des Neiges, le défi était de taille, car il fallait à la fois coller au style du film, mais aussi aux chansons composées et écrites par le couple Lopez. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Christophe Beck fait le travail à merveille. Il livre ainsi une partition digne des plus grands blockbusters américains, mais empreinte de l’émotion particulière qui se dégage des films d’animation Disney. L’utilisation d’instruments et de tonalités issues de Norvège contribuent ainsi un peu plus à l’immersion du spectateur dans ce monde à la fois familier et nouveau.
De l’histoire à la technique, en passant par la musique et les chansons, c’est donc un nouveau long métrage d’animation sans fausses notes que nous livre les studios Disney.
Au final dans La Reine des Neiges, point de prince chevaleresque qui part délivrer la belle princesse prisonnière d’un terrible danger. Mais une princesse téméraire, Anna, qui décide de braver tous les dangers afin d’aller sauver sa sœur, alors qu’elle ne connait rien du monde extérieur et de ses dangers.
Mais malgré leur éloignement durant leur enfance, elle est prête à tout pour la sauver. De la même manière qu’Elsa, de par son amour inconditionnel pour sa petite sœur, est prête à vivre recluse et malheureuse, sans jamais montrer qui elle est réellement pour la protéger de ses pouvoirs magiques.
La Reine des Neiges c’est avant tout une histoire d’amour, entre deux sœurs, mais aussi de l’aventure, de la magie, et beaucoup de rires et d’émotions. On est ici dans un conte résolument moderne, et même si il garde un aspect traditionnel. Disney nous offre ici une belle histoire de princesse mais où à la manière de ce qui avait initié avec Rebelle, l’Amour et la quête du Prince Charmant ne sont plus les principaux objectifs. Ici les relations humaines sont plus réelles, et comme dans la vraie vie, plus complexes. Tout n’est pas aussi évident que ce que la première impression et le premier coup d’œil pourraient laisser à penser.
En son temps, La Petite Sirène avait lancé les prémices du 2ème Âge d’or, ce que le chef d’œuvre de la Belle et la Bête avait confirmé. On est ici dans la même configuration. La Princesse et la Grenouille avait rendu avec brio hommage aux chefs d’œuvre des années 90, mais c’est Raiponce qui a initié ce que nous ont confirmé Les Mondes de Ralph et maintenant La Reine des Neiges : la machine est lancée, et le 3ème Âge d’or est très certainement en cours… L’avenir nous dira si nous avons raison, mais en attendant, ne boudons pas notre plaisir et profitons des fêtes de fin d’année pour aller voir ce vrai Disney de Noël… car que serait Noël sans ses neiges éternelles ?
La Reine des Neiges au Grand Rex dés le 19 novembre, précédé de la Féérie des eaux.
En avant-première dans votre Gaumont le plus proche le dimanche 24 novembre.
Et dans toutes les salles de cinéma le 4 décembre.
Les avis de la rédaction :
: La Reine des Neiges bien que résolument moderne nous offre un film d’animation dans la lignée des meilleures comédies musicales Disney des années 90. On rit, on pleure, on rit de nouveau, on est émerveillé par cette sublime histoire, ses attachants personnages, ses magnifiques musiques et ses sublimes paysages ! On en veut encore et encore, surtout d’Olaf trop mignon à qui l’on a envie de faire de gros câlins ! Et « libérée, délivrée » est l’une des plus belles chansons jamais écrite par Disney !
: Comment ne pas être subjugué par la beauté glaciale d’Elsa, et ne pas fondre devant Olaf
: La Reine des Neiges est LE Disney de Noël à ne manquer sous aucun prétexte ! Son univers féerique, ses chansons dignes d’un musical de Broadway et les deux sœurs aussi jolies qu’attachantes ne vous laisseront certainement pas de glace. L’un des meilleurs longs métrages des studios Disney et, à mon sens, un film d’animation digne de ceux des années 1990′. A voir et à revoir !
On a aimé le côté « comédie musicale » avec une musique très présente. J’ai personnellement bien aimé l’histoire mais trouvé trop d’analogies graphiques avec Raiponce. J’ai toutefois trouvé la fin un peu bâclée, l’intrigue se finit trop brutalement à mes yeux. Mais cela n’empêche pas le film d’être très bon.
M.(11 ans) : J’ai bien aimé sans plus. Olaf m’a beaucoup fait rire. J’ai trouvé très mignonne l’enfance des princesses mais je n’ai pas aimé la fin.
S. (8 ans) : J’ai adoré. La robe bleue, le palais de glace m’ont fait rêver. Le vieux prince m’a beaucoup fait rire avec ses cabrioles et ses mimiques. J’ai également beaucoup aimé les scènes d’enfance du début !
Notre Rédacteur : Après avoir adoré La Princesse et la Grenouille mais n’avoir pas été complètement séduit par Raiponce et Rebelle, j’attendais La Reine des Neiges au tournant. Au final j’ai tout simplement adoré ce film. La magie, la qualité technique, l’histoire et les personnages en font le Disney de Noël parfait. Mention spéciale aux chansons qui apportent un peu de fraicheur au style Disney jusque là fièrement représenté par les frères Sherman et Alan Menken. Et comme tout le monde je crois… J’ai craqué pour Olaf !
: On retrouve dans La Reine des Neiges ce qui plaisait dans les grands classiques à succès : une alchimie parfaite entre l’histoire et de la musique; le tout porté par des personnages attachants. Il me manque juste un vrai méchant charismatique mais bon ca reste un très bon cru.
(18 ans) : La Reine des Neiges est un film Disney très tourné vers la famille et plus particulièrement les sœurs, je ne suis donc pas le public visé. Des mimiques reprises au niveau des animaux de Raiponce bien que ce soit deux films très différents qu’on ne peut pas comparer. Dans l’ensemble cela reste un film sympathique, avec de très belles musiques. Partisans de comédies musicales vous allez être comblés.
Voilà tout ce que nous pouvions vous dire sur La Reine des Neiges après avoir assisté à de multiples projections en avant première. Il semble impossible à présent pour vous de rater ce nouveau chef d’œuvre Disney !