Depuis quelques années maintenant les Studios Disney s’évertuent à dépoussiérer leurs Grands Classiques d’animation en les adaptant de nouveau sur grand écran mais en version dite « Live ». Le premier des dessins animés Disney à s’offrir ainsi une nouvelle jeunesse fut Alice au Pays des Merveilles en 2010 et réalisé par Tim Burton. L’an dernier ce fut au tour de La Belle au Bois Dormant d’avoir le droit à une relecture en axant la trame du film sur sa célèbre méchante : Maléfique. Tandis que des remakes filmés de Dumbo, Le Livre de la Jungle ou encore de la La Belle et la Bête sont déjà annoncés, jetons un œil aujourd’hui sur le classique intemporel de 1950 remis au goût du jour aujourd’hui, Cendrillon, qui est ici réalisé par Kenneth Branagh (Thor). Nous l’avons vu en avant-première et nous vous livrons notre avis à la veille de sa sortie nationale le 25 mars 2015 !
C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures confitures, et ça Disney l’a bien compris ! Après s’être donc attaqué à Alice au Pays des Merveilles et La Belle au Bois Dormant, Disney réinvente aujourd’hui Cendrillon, un conte de fées séculaire qui connait maintes versions à travers le monde et les âges et qui est très certainement un des plus connus et appréciés. Encore une fois, comme dans la version animée, c’est ici la version de Charles Perrault qui est choisie. Contrairement à Into the Woods sorti en début d’année et qui s’inspirait du conte des frères Grimm, on retrouvera donc les codes connus du dessin animé : la citrouille, le bal, la pantoufle de verre et les douze coups de minuit ! Mais hormis tout cela, où se situe le film de Kenneth Branagh ? Est-ce un film inspiré vaguement du dessin animé et dont la trame principale se passe après l’histoire connue comme dans le Alice de 2010, ou s’agit-il d’une relecture et réinterprétation totale de la célèbre histoire comme ce fut le cas avec Maléfique ?
Dans cette histoire, le père de la jeune Ella, un marchand, s’est remarié après la mort tragique de la mère de la jeune fille. Pour l’amour de son père, Ella accueille à bras ouverts sa nouvelle belle-mère, Lady Tremaine, et ses filles Anastasie et Javotte. Mais lorsque le père d’Ella disparaît à son tour d’une manière aussi soudaine qu’inattendue, la jeune fille se retrouve à la merci de sa nouvelle famille, jalouse et cruelle. Les trois méchantes femmes font d’elle leur servante, et la surnomment avec mépris Cendrillon parce qu’elle est toujours couverte de cendres. Pourtant, malgré la cruauté dont elle est victime, Ella est déterminée à respecter la promesse faite à sa mère avant de mourir : elle sera courageuse et bonne. Elle ne se laissera aller ni au désespoir, ni au mépris envers ceux qui la maltraitent. Un jour, Ella rencontre un beau jeune homme dans la forêt. Ignorant qu’il s’agit d’un prince, elle le croit employé au palais. Ella a le sentiment d’avoir trouvé l’âme sœur. Une lueur d’espoir brûle dans son cœur, car le Palais a invité toutes les jeunes filles du pays à assister à un bal. Espérant y rencontrer à nouveau le charmant « Kit », Ella attend avec impatience de se rendre à la fête. Hélas, sa belle-mère lui défend d’y assister et réduit sa robe en pièces… Heureusement, comme dans tout bon conte de fées, la chance finira par lui sourire : une vieille mendiante fait son apparition, et à l’aide d’une citrouille et de quelques souris, elle va changer le destin de la jeune fille…
Au final le scénariste Chris Weitz (Twilight II, A la Croisée des Mondes : La Boussole d’or et bientôt Star Wars : Rogue One) et le réalisateur Kenneth Branagh (Thor) jouent la carte de la sécurité et de la simplicité en nous offrant une version fidèle et moderne du conte de fées, dans la plus pure des traditions du film Disney de 1950. Du coup c’est également prendre le risque qu’une partie des spectateurs soient déçus de l’absence de surprise du scénario. Toutefois les quelques déçus de Maléfique pour ces mêmes raisons inverses devraient être rassurés de retrouver ici fidèlement l’histoire de Cendrillon. Mais, même si le film de 2015 ne prend pas un virage à 180° par rapport à l’histoire originale il apporte tout de même de la profondeur à l’histoire et aux personnages. En cela le pari de transposer un Grand Classique Disney culte en version « Live » est réussi parce que tous les codes chers au conte de fées traditionnel sont conservés le tout avec modernité mais aussi un graphisme magnifique et le tout porté par un casting parfait. Le spectateur ne s’ennuie absolument pas et se laisse porter par cette bleuette féérique que Walt lui-même ne renierait pas.
Le film Cendrillon nous permet d’en apprendre un peu plus sur l’histoire personnelle de la jeune fille aux célèbres pantoufles de verre. Tout d’abord on apprend que le vrai prénom de Cendrillon est Ella (plus logique en anglais Cendrillon se disant Cinderella). L’histoire d’Ella est joyeuse puisqu’elle est entourée de sa mère, une femme d’une beauté et bonté infinie, ici interprétée par Hayley Atwell (l’agent Carter de la série éponyme et de Captain America) et de son père, un riche marchand, un homme bon et aimant incarné par Ben Chaplin (Un monde sans fin). Là où dans le dessin animé il est à peine fait mention de la mère de Cendrillon, ici on apprend à la connaitre, et on se rend compte que toute la gentillesse, la bonté et la beauté de la jeune fille lui viennent d’elle. Celle-ci se fera même un devoir avant de mourir de faire promettre à sa fille de toujours rester bonne et courageuse dans la vie, quoiqu’il lui arrive, quoiqu’on lui fasse.
On voit par deux fois la vie parfaite et idyllique d’Ella se briser. La première avec la mort de sa mère, puis plus tard dans le film par celle de son père, et chaque fois même brisée elle relève la tête et se comporte courageusement et dignement. Cette attitude force le respect du spectateur.
Il faut dire que Cendrillon est sublimement incarnée par la jeune et jolie Lily James (Downtown Abbey), sans ne jamais tomber dans le côté niais que peut avoir un rôle de princesse Disney, elle apporte à Cendrillon de l’innocence et de la générosité bien entendu mais aussi de la fraicheur et de la bravoure. Quand elle rencontre le Prince pour la première fois, loin d’être une vierge effarouchée elle n’hésite pas à dire ce qu’elle pense et à défendre ses convictions et principes moraux. Malgré les méchancetés et la cruauté de sa belle-famille Cendrillon ne faillira pas à la promesse faite à sa mère ; pire elle leur trouve toujours des excuses pour leur mauvais comportement. Toujours prête à aider autrui, elle deviendra presque d’elle même la servante de ses sœurs et de sa belle-mère, et même avant leur faillite quand ces vilaines cesseront définitivement de la traiter autrement qu’en esclave. Malgré ça, même dans les moments les plus durs quand elle menace de perdre pied, Ella garde sa faculté à voir le bon et espérer le meilleur. Si elle n’a pas le titre de princesse elle en a le cœur.
Pour qu’un conte de fées soit réussi en plus d’une héroïne belle et courageuse il faut également un prince charmant… et celui-là l’est à tout point. Le sourire étincelant, l’œil pétillant, on ne pouvait pas trouver plus charmant que Richard Madden (Game of Thrones) pour donner vie au prince. Dans le dessin animé de 1950 le Prince Charmant était pour ainsi dire inexistant, il était un mignon pantin utile seulement pour le bal et l’histoire. Dans le film Cendrillon le prince, prénommé Kit, est le pendant masculin de Cendrillon. Il doit faire face à ses responsabilités envers son Royaume mais également aux obligations que lui impose son cœur. Il fait preuve de courage et de persévérance car il a bien compris qu’épouser une jeune fille pleine de grâces et de vertus comme Cendrillon apportera plus à son Royaume (et à son cœur) que d’épouser une princesse qui possède une grande armée et annexerait des terres aux siennes. L’alchimie fonctionne plutôt bien entre les deux acteurs et c’est ce qui donne cette charmante sincérité à ce film sans aller jusqu’à verser dans le registre cucul la praline.
Parmi les autres personnages on retrouve bien évidemment l’affreuse marâtre Madame Trémaine et ses deux filles Anastasie et Javotte. C’est la talentueuse Cate Blanchett (Le Seigneur des Anneaux, L’étrange histoire de Benjamin Button) qui prête ses traits à Madame Trémaine, qui se révèle ici encore plus jalouse et ambitieuse que dans le dessin animé de 1950. Là où elle paraissait seulement austère et cruelle, ici elle apparaît en plus comme une ancienne très belle femme, dont la beauté autrefois rayonnante a décliné avec le temps, rappelant un peu la Méchante Reine de Blanche-Neige. Elle et ses filles ne sont que frivolités et superficialité, ne vivant que pour une vie confortable, faite de luxe et de dépenses. Seulement, la mort de son second mari, le père d’Ella va les laisser ruinées. Madame Trémaine n’aura que de cesse de trouver un bon parti à ses deux « charmantes » filles, et de faire payer à Cendrillon d’être aussi jolie et aimable là où elles ne sont que mauvaises et pourries de l’intérieur. Cependant, ce film nous fait découvrir une part de Madame Trémaine qu’on ne connaissait pas, et on apprend par ce film ce qui l’a rendu aussi aigre et cruelle. Cendrillon nous montre ainsi deux façons de réagir face aux coups durs de la vie : garder la tête haute, sa bonté naturelle et rester courageuse comme Ella, ou au contraire devenir égoïste, jalouse et manipulatrice comme Madame Trémaine.
Ses deux filles, Javotte et Anastasie sont jouées par Sophie McShera (Downtown Abbey) et Holliday Grainger (The Borgias). Contrairement à la version animée, les deux sœurs sont plutôt jolies bien loin des laiderons de 1950….tout du moins extérieurement, parce que leur beauté n’a d’égal que leur laideur intérieure. Elles ne sont pas aussi intelligentes que leur mère, qui est la reine des manipulatrices. Elles, elles sont seulement superficielles et frivoles, et ce trait est tiré jusqu’à la caricature, les rendant parfaitement ridicules.
Il ne peut y avoir de conte de fées sans bonne fée, Cendrillon possède une des plus connues : Marraine la Bonne Fée ! Dans le dessin animé on se souvient qu’elle est un peu tête en l’air, puisque dans un premier temps elle ne sait plus où elle a mis sa baguette. Dans le film elle est brillamment interprétée par Helena Bonham Carter, habituée aux rôles de méchantes et loufoques voire les deux comme La Reine de Cœur dans Alice au pays des merveilles de Tim Burton. Helena insuffle avec brio un brin de folie à la Bonne Fée, qui on peut le dire est un peu maboule. Sa présence ajoute de la légèreté et une touche d’humour au film. Film qui répond enfin à cette question existentielle : pourquoi une citrouille ?
Ici la Marraine Bonne Fée est la fée bienveillante par excellence qui n’apparaît sous son vrai jour qu’aux nobles de cœurs qui ne craignent pas d’aider une pauvre veille mendiante. Cette scène d’introduction à la rencontre entre Cendrillon et sa Marraine ajoute une touche de féérie traditionnelle au film.
Qui dit carrosse dit ? Souris évidemment ! Et comme dans le dessin animé, ce sont les amies souris de Cendrillon, ses seules amies d’ailleurs, que la fée choisit pour les transformer en chevaux. Contrairement au dessin animé elles ne parlent pas vraiment, même si l’ont distingue quelques sons intelligibles parmi leurs couinements. On retrouve parmi elles Gus, et… une certaine Jacqueline, dont le nom vous rappellera forcément Jaq, qui hormis cette même sonorité au niveau du nom reste absent. Au final les souris n’ont pas vraiment de rôles en soi, mais elles sont un mignon petit clin d’œil au film animé de 1950.
Maintenant qu’on a fait le tour des personnages gravitant autour de Cendrillon, regardons d’un peu plus près les personnages du Château. Il y a tout d’abord le Roi, père du prince charmant, incarné par Derek Jacobi (Le Discours d’un roi, Hamlet), si dans le dessin animé on le sent vieux et fatigué, ici il est clairement mourant, et ne se soucie dans un premier temps que de l’avenir de son royaume. Cependant il reste un père aimant qui se soucie également du devenir et du bonheur de son fils unique.
Le problème c’est qu’un très proche du Roi cherche à mettre des bâtons dans les roues du bonheur personnel du prince. Le Grand Duc. Et on a là, la seule vraie différence avec le dessin animé, où le Grand Duc avait un côté un peu bouffon. Ici, Stellan Skarsgård (Pirates des Caraïbes, Thor) incarne un ministre du Roi aux dents longues qui fera tout pour diriger le Royaume comme il l’entend et prendre les décisions qui lui semblent les meilleures pour celui-ci ou… lui-même.
Mais heureusement le prince pourra compter sur son plus proche ami, le capitaine de la garde joué par Nonso Anozie (Game of Thrones, Pan), qui le soutiendra dans la recherche de sa dulcinée.
Mais un film, ce n’est pas que des personnages, c’est aussi une réalisation… ou plutôt une mise en scène dans notre cas particulier. En effet, nous retrouvons ici parfaitement le style théâtrale cher à Kenneth Branagh. L’acteur devenu réalisateur est avant tout connu pour ses interprétations shakespeariennes sur scène, et il aime faire transparaître sa passion des planches à l’écran.
Dans Cendrillon, cela se caractérise essentiellement à travers la gestuelle des acteurs, très ample et lente, comme si nous assistions à une pièce jouée devant la caméra. L’effet est assez déstabilisant, mais apporte au film une touche qui lui est propre, et finalement qui correspond bien à la thématique du conte de fées.
Outre la mise en scène, Cendrillon c’est aussi une esthétique particulière, celle d’un film historique dont l’action se déroulerait au XIXème siècle, mais avec bien sur une touche de magie. Cette esthétique historique transparaît à travers l’architecture et la décoration des lieux du film, ainsi qu’avec les costumes des personnages, à une exception près. En effet Madame Trémaine et ses filles dénotent du reste des personnages, avec leur style de bourgeoises de fin du XIXème, voire même du début du XXème pour certaines tenues, ne faisant qu’accentuer leur décalage par rapport à Ella.
Cette esthétique n’est pas sans rappeler celle déjà mise en place dans le dessin animé de 1950, dont les clins d’œil sont nombreux dans le film, des noms des personnages (la souris Gus Gus), à certains dialogues (la formule « Bibbidi-Bobbidi-Boo » de Marraine la Bonne Fée), en passant bien sur par certaines scènes cultes du dessin animé (le massacre de la robe de bal de cendrillon par les Trémaines mère et filles).
Enfin, Cendrillon ne serait pas Cendrillon sans musique. Et bien entendu, c’est Patrick Doyle (Harry Potter et la Coupe de Feu, Thor, Rebelle), compositeur fétiche de Kenneth Branagh, qui s’est attelé à l’écriture de la partition. Plutôt habitué des cuivres et des compositions viriles, Patrick Doyle nous livre ici une musique toute en finesse et en romance, à laquelle il ne nous avait pas habitués. Bien entendu, vous pourrez retrouver toute la flamboyance du compositeur écossais lors de la séquence de la poursuite du carrosse de Cendrillon.
A noter que pour les nostalgiques des chansons du dessin animé, la bande originale du film propose une réorchestration / réinterprétation de « Tendre Rêve » par Lily James, et de « Bibbidi-Bobbidi-Boo » par Helena Bonham Carter.
Avant de nous quitter, voici un petit condensé des avis de l’équipe de rédaction, et leurs amies : Bien qu’adorant le conte de Fées de Perrault je n’ai jamais été plus touchée que ça par le dessin animé Cendrillon. Je la trouvais trop lisse, trop fade. Difficile enfant de m’identifier à elle, face à des Princesses de caractère comme Ariel ou Belle. Cependant 65 ans séparent le Grand Classique du film Cendrillon de Kenneth Branagh, et sa Cendrillon a gagné en maturité, elle est douce et forte à la fois, pleine de rêves mais aussi de convictions. Public cible du court-métrage de la Reine des Neiges, j’ai préféré Cendrillon qui m’a fait rêver et m’a rappelé ces ingrédients qui font d’une bonne histoire un très bon conte de fées, tandis qu’ « Une Fête Givrée » m’a laissé de glace.. la rédaction : Cendrillon se contente d’être une adaptation live efficace, qui prend peu de risques mais qui offre un résultat enchanteur. Comme si le dessin animé Disney avait été transposé dans le monde réel. Très bon casting, magnifique photographie, le tout souligné par une très jolie partition. Cette nouvelle adaptation étoffe juste ce qu’il faut l’histoire originale et développe les personnages pour faire entrer ce grand classique intemporel dans le XXIème siècle… et pour garder le spectateur jusqu’au générique de fin. Un bon film Disney qui ravira les enfants sans pour autant perdre les parents. A aller voir sans attendre au cinéma !
En plus de Cendrillon, et Disney a tout fait pour ne pas qu’on l’oublie, cette séance est l’occasion de découvrir la première suite à La Reine des Neiges avec le court métrage « Une Fête Givrée ». Autant le dire tout de suite, il n’y a rien à garder de cet essai au delà du coup marketing ! Lent, dénaturant les personnages, proposant une chanson peu inspirée et sans aucun intérêt du côté de l’histoire, ce court n’est même pas sauvé par l’humour car on ne peut pas dire qu’il soit vraiment drôle…
Pour résumer, courrez voir Cendrillon qui est une vraie réussite, mais n’attendez rien de Une Fête Givrée, il est à oublier ! Notre avis : « Les rêves qui sommeillent dans nos cœurs… », tel pourrait être un bon résumé de ce film Cendrillon. S’il n’est pas original sur le fond, la forme plutôt théâtrale du film, donne réellement l’impression de voir le dessin animé prendre corps et chair, à la manière de Gisèle dans « Il était une fois ». Disney nous offre une belle version longue de son grand classique de 1950, qui devrait ravir les fans de la première heure.
Mon seul regret est de ne pas entendre dans le film Cendrillon fredonner les célèbres airs du dessin animé que l’on peut pourtant découvrir sur la bande originale : Le film répond totalement aux attentes des petites et jeunes filles qui connaissent parfaitement le dessin animé de Cendrillon. L’histoire n’a pas été modifiée par rapport au dessin animé, les costumes et les décors sont sublimes, en particulier la robe de soirée et la pantoufle de Cendrillon.
Néanmoins je désapprouve la retouche d’image pour rendre la taille de Cendrillon d’une étroitesse démesurée, ainsi que l’absence du fameux château de Cendrillon, même si celui du film reste à la hauteur des attentes du spectateur. En tant qu’adulte je n’ai pas beaucoup apprécié certaines scènes surjouées par les acteurs rendant le film parfois un peu trop théâtral (notamment la scène de la transformation de cendrillon qui est d’une longueur insoutenable).
Mis à part çà c’est un bon film à apprécier avec toute sa petite famille. Je le recommande
Vous l’aurez compris, la magie de Cendrillon a plutôt bien opérée sur nous. Mais pas seulement, puisqu’en 10 jours, Cendrillon cumule déjà plus de 122 millions de dollars sur le sol nord américain, et plus de 250 millions de dollars dans le monde. Pour la petite information, le budget du film est plutôt dérisoire au regard des actuelles grosses productions, puisqu’il n’est « que » de 95 millions de dollars (contre 150 à 200 millions en moyenne pour un blockbuster).
Au final le seul vrai défaut du film réside dans son argument de vente : le film est précédé d’un court-métrage de la Reine des Neiges : « Une fête Givrée », or celui-ci n’est pas à la hauteur du film oscarisé. Si il en a le visuel, la trame bien que courte est bâclée, pire elle ne tient pas la route et souffre de grosses incohérences avec le film de 2013. Par ailleurs ses personnages principaux sont caricaturés et le rythme du film mou. Cependant il ravira certainement les enfants et fera décoller les ventes de merchandising dérivé. Toutefois c’est dommage de l’utiliser en argument de vente quand Cendrillon est plein de qualités alors que le court frôle le médiocre.