Après nous avoir servi deux œuvres originales l’an passé avec Vice-Versa et Le Voyage d’Arlo, c’est une nouvelle suite que les studios Disney•Pixar nous présentent aujourd’hui avec Le Monde de Dory (Finding Dory en V.O.). 13 ans après la sortie en salle du Monde de Nemo, Dory l’adorable poisson-chirurgien souffrant de « troubles de la mémoire immédiate » nous revient et s’offre ici le premier rôle de cette suite centrée sur son personnage. A quelques jours de sa sortie en salle prévue le 22 juin prochain, La Gazette de Mickey vous donne son avis sur Le Monde de Dory.
C’est en avril 2013, après plusieurs mois de rumeurs que le projet d’une suite au film Le Monde de Nemo devient officiel avec Andrew Stanton, déjà réalisateur du premier film à la réalisation. Pour cette suite centrée sur le personnage de Dory, il confie alors que « Dory a conquis le cœur de millions de spectateurs. En songeant à elle, nous n’arrêtions pas de nous demander pourquoi elle était toute seule dans l’océan le jour où elle a rencontré Marin. Dans Le Monde de Dory, elle va retrouver ceux qu’elle aime et découvrir tout ce qui donne son sens au mot famille. » A la co-réalisation, nous retrouvons Angus Maclane qui a travaillé sur un grand nombre de productions Pixar dont Toy Story 2 ou Monstres & Cie.
Pour la production, Lindsey Collins a été choisie. Elle a déjà travaillé sur plusieurs projets Pixar et a été co-réalisatrice sur le film Wall-E auprès de Jim Morris.
Dory, le poisson chirurgien bleu amnésique, mène une existence heureuse dans les récifs avec ses amis Nemo et Marin. Mais lorsque Dory se souvient brusquement qu’elle a sans doute quelque part une famille qui la cherche, le trio se lance dans une folle aventure qui va changer leur vie : ils traversent l’océan pour se rendre au prestigieux Institut de Biologie Marine, un aquarium et centre de soins situé en Californie. Pour retrouver sa mère et son père, Dory demande leur aide à trois étonnants pensionnaires de l’Institut : Hank, un poulpe aigri qui passe son temps à s’échapper, Bailey, un béluga convaincu que son sonar ne fonctionne plus, et Destinée, un requin-baleine complètement myope. Naviguant dans les méandres de l’Institut, Dory et ses amis vont se découvrir des ressources insoupçonnées, et mesurer la force de l’amitié et de la famille…https://www.youtube.com/embed/S_dHUHYv3z0
Dory (Céline Monsarrat) est donc le personnage principal de cette suite. D’un naturel joyeux et optimiste, Dory souffre de trouble de la mémoire à court terme, mais cela ne l’a jamais empêchée de prendre la vie du bon coté jusqu’à ce qu’elle réalise qu’elle a oublié quelque chose de très important : sa famille. Elle a beau s’en être trouvée une auprès de Marin et Nemo un an plus tôt, Dory n’aura désormais qu’une idée en tête : se rappeler d’où elle vient et qui sont ses parents.
Marin (Franck Dubosc) le poisson-clown a déjà traversé l’océan une fois, mais cela ne veut pas dire qu’il n’a pas envie de recommencer, surtout quand il s’agit d’aider une amie. A la recherche de son fils un an auparavant, Marin sait très bien ce qu’on éprouve lorsqu’on perd un membre de sa famille et comprend ce que ressent Dory.
Nemo (Timothée Vom Dorp) est redevenu un enfant-poisson normal après sa grande aventure au-delà des mers. Il vit sur les récifs de corail avec son père Marin et leur nouvelle amie Dory. Intrépide, il n’hésite pas un seul instant à suivre Dory dans sa nouvelle aventure.
Hank (Philippe Lellouche) est une pieuvre vivant à l’Institut de Biologie Marine. Ce n’est plus un octopode mais un « septopode » depuis qu’il a perdu un tentacule … et son sens de l’humour. Expert en évasion et doté de remarquables facultés de camouflage, Hank sera le premier personnage que Dory croisera sur la route qui la mènera vers sa famille.
Destinée (Mathilde Seigner) est un requin-baleine vivant à l’Institut de Biologie Marine. Destinée n’est pas une bonne nageuse suite à sa mauvaise vue, mais elle a un coeur grand comme ça.
Bailey (Kev Adams) est un béluga vivant à l’Institut de Bilogie Marine. Son espèce dispose de l’un des sonars les plus sophistiqués de tous les cétacés, mais lui est convaincu que le sien est en panne. Bailey est le voisin de bassin de Destinée.
Jenny (Catherine Davenier) et Charlie (Michel Papineschi) sont les parents de Dory. D’un naturel très protecteurs, ils encouragent leur fille unique afin qu’elle puisse affronter le monde qui l’entoure malgré sa mémoire défaillante.
Crush et Squizz sont sûrement les tortues les plus cools de tout l’océan. Elles sont toujours prêtes à donner un coup de nageoire pour aider un poisson en détresse.
M. Raie (Emmanuel Jacomy) est le professeur du petit monde des récifs. Grand amateur de musique, il prend très au sérieux l’éducation de Nemo et ses autres élèves. Personne n’apprécie plus ses cours que Dory qui se montre toujours la plus enthousiaste de ses aides lors des sorties scolaires.
Fluke (Gilles Morvan) et Rudder (Guillaume Lebon) sont deux lions de mers vivants à l’Institut de Biologie Marine. Passant la majeure partie de leur temps à dormir sur un rocher chauffé par le soleil, ils n’apprécient pas d’être dérangés … surtout que leur place est très convoitée. Heureusement, ils aboient plus fort qu’ils ne mordent.
Les loutres de mer : Qui pourrait résister à ces petites frimousses toujours prêtes à se faire photographier ?
Becky est un plongeon, un oiseau aquatique complètement dingo. Malgré tout, Becky est peut-être plus maligne qu’on ne le croit et se révèle d’une aide précieuse pour les voyages aériens.
Malgré tous ces nouveaux personnages, le personnage principal du film, à savoir Dory est déjà connu du public, ce qui permet aux scénaristes de démarrer assez rapidement l’intrigue. Une intrigue justement sans temps mort mêlant habilement le passé et le présent via un système de flash-back nous permettant d’en apprendre un peu plus sur le personnage, qui est rendu encore plus attachant puisque dans cette suite, les scénaristes abordent véritablement la question du handicap et de sa gestion. Les séquences dans le passé sont absolument touchantes.
Si les séquences dans le passé sont assez tristes, elles contrastent avec l’aventure contée au présent au ton beaucoup plus léger et humoristique. Si certains risquent de décrier certaines facilités scénaristiques, cela permet d’insuffler une certaines dynamique entre les moments drôles et ceux qui le sont moins. Malgré tout, on pourra noter que Le Monde de Dory aborde un ton beaucoup plus léger et moins sombre que Le Monde de Nemo.
Le véritable défi aura sans doute été de créer l’Institut de Biologie Marine, véritable centre où sont soignées les différentes espèces et où le public est sensibilisé à l’existence de la vie sous les océans ainsi que son importance pour notre planète. L’écologie marine est justement l’autre thème qui est abordé par les scénaristes, notamment grâce aux nombreuses séquences à l’intérieur de l’Institut de Biologie Marine. A plusieurs moments, le film tente de faire passer un message sur le respect des océans et de son écosystème.
Ce qui nous amène à parler de l’esthétique du film visuellement bluffant. Malgré les avancés technologiques, les réalisateurs ont réussi à recréer l’univers et l’ambiance du premier film afin de ne pas perturber le spectateur. Grâce à un éclairage plus complexe et une faune et une flore plus détaillées, nous avons réellement l’impression de plonger sous l’océan.
Côté musique, nous retrouvons Thomas Newman (Wall-E) qui poursuit sont travail effectué sur Le Monde de Nemo en tant que compositeur. Tout comme pour l’aspect visuel, Thomas Newman nous livre une bande originale dans la droite lignée de celle du Monde de Nemo et qui nous replonge avec facilité dans l’univers marin dès les premières notes. Tout comme l’histoire, la musique se veut plus légère pour accompagner les aventures de Dory et ses nouveaux amis. La bande originale se retrouve donc plus en arrière plan vis à vis de l’histoire mais fait néanmoins efficacement son travail d’accompagnant tout en sachant revenir au premier plan lorsque cela est nécessaire et plus particulièrement dans les flash-back centrés sur Dory et sa famille.
Simba:
« Au final Le Monde de Dory est une histoire originale qui évite de tomber dans la redondance avec Le Monde de Nemo grâce à son scénario habilement mené malgré quelques invraisemblances par moment.
Avec ses personnages hauts en couleurs, il devrait assurément plaire aux plus petits comme aux plus grands qui y verront peut-être les différents messages que le film tente de faire passer. »
Raiponce :
« Même si j’ai préféré Le Monde de Nemo pour son côté émotion, c’est un plaisir de retrouver ces drôles de poissons pour de nouvelles aventures 13 ans après le premier film. Cette suite est bien plus légère et joue sur des registres différents du premier opus, néanmoins elle est plaisante à regarder une fois que l’on a assimilé ces nouveaux axes narratifs. Même s’il risque de faire débat chez les fans du Monde de Nemo, je pense que ce film a tout ce qu’il faut pour séduire le jeune public, qui est clairement la cible. »
Le Monde de Dory sortira en France le 22 juin 2016. Dès que vous aurez eu l’occasion de le voir, en projection normale ou lors des projections passeports annuel dream prévues les 22 et 23 juin prochains, n’hésitez pas à faire un petit détour pour nous donner votre avis sur le film.